26/07/2015La nuit a été bonne.
Il faut dire aussi que la tisane au houblon bue hier soir pendant le concert a facilité le sommeil
Aujourd'hui, l'objectif est de ne rien faire. Mais vraiment rien de rien.
Ce sera glandouille au bord de la piscine. Ah si, on a marché jusqu'à la plage pour s'y baigner.
50m de rando, dur dur.
Je me rends compte aujourd'hui que je n'ai même pas fait une photo... quand je vous disais qu'on n'a rien foutu ..
27/07/2015Après cette journée terriblement éprouvante, il est temps de reprendre un rythme un peu plus touristique.
C'est à Mystre qu'on se pose en fin de matinée. Une fois de plus, il n'y a pas grand monde.
Avant de partir à l'assaut de la forteresse, on déjeune dans le bus, sur le parking supérieur.
L'entrée nous coûte 10 € pour 4.
Ici, pas d'antiquité grecque, c'est un site "récent" puisqu'il date de 1249. Il a été fondé par un français, Guillaume de Villehardouin.
Globalement, c'est en assez mauvais état, sauf quelques bâtiments qui ont eu le droit à une cure de jouvence.
La montée est assez difficile. Il fait chaud et la pente est raide et jonchée de cailloux. Quelques pauses ont été nécessaire pour arriver enfin au point culminant du site. L'altitude du site varie de 330m à 620 m et quelques.
Ca grimpe !
Du sommet, la vue est imprenable :
Comme je disais, il y a quelques bâtiments rénovés, principalement les églises et monastères.
Dans certaines églises, les fresques ont un état de conservation remarquable.
Je ne suis pas particulièrement croyant, mais se tenir devant ces peintures séculaires ne peut laisser de marbre (
grec, biensûr).
Tranquillement, nous arrivons au Couvent. Il est toujours en service. En effet, quelques soeurs passent leurs journées entre prières, broderie, et accueil des touristes.
Nous arrivons silencieusement devant l'entrée du site.
Dès que nous franchisons la lourde porte, une sœur nous accueille avec un sourire courtois. L'échange se fait en anglais et elle se risque à quelques mots en français.
Elle nous invite à la suivre dans une petite pièce située en contrebas de l'église. Après quelques slaloms entres les innombrables chats endormis par terre, nous voici dans une pièce aux dimensions modestes. La déco n'a rien à voir avec celle de Valérie Damidot.
Du crucifix, du napperon, des peintoches, des posters dédicacés de JC et plein d'autres trucs konsépacekecé.
Très gentillement, elle nous offre des loukoums et nous oriente vers l'église.
Impossible de repartir sans avoir allumé quelques bougies.
Par respect, aucune photo.
Ce lieu nous a vraiment marqué, c'est difficile à expliquer, une sorte de sérénité planante hors du temps.
Après cette expérience mystique, nous redescendons dans la ville basse.
Encore des voûtes :
Bon, c'est pas tout ça, mais on est le 27 et dans 3 jours, on reprend le bateau à Patras. Il est temps de commencer à remonter !
La fin de journée sera consacrée au transit vers Epidaure, au programme demain.
Sur la route, peu après Tripoli, nous suivons ce cortège peu banal :
Nous voici de nouveau au bord de l'eau, on cherche un spot sauvage mais c'est un peu trop urbanisé à notre goût.
C'est finalement au camping Lefka qu'on se pose tardivement. Il fait nuit, on se fait discret.
Pas mal de T4, T5 et autres MP. En fait, c'est un véritable repaire à bus !
La proximité avec nos voisins nous inquiète un peu, l'impression de dormir chez eux..
28/07/2015Finalement, aucun souci, la nuit a été formidable. Porte coulissante grande ouverte, la mer, la brise, pas un bruit, top !
Comme d'habitude, je suis le premier levé. Direction la beach qui est juste là, à 5m devant le beach (
vous suivez ?)
L'accès wifi est gratos, j'en profite pour chercher quelques spots sur P4N pour les dernières nuits.
Avant de quitter le camping, une ultime baignade s'impose.
On règle le camping, 30.50€ (cher) et après une dernière photo :
On prend la route d'Epidaure qui sera notre dernière visite antique des vacances, si je ne compte pas la cabine du ferry au retour
.
Le parking d'Epidaure est immense, à perte de vue. Et il est vide. Y'a personne. Tout juste une 15aine de voitures et quelques cars.
Devant l'entrée, il y a plein de vendeurs de jus d'oranges. Elles sont pressées en live, devant les touristes.
On paye l'entrée, 12 € pour 4 et je me fais refouler par un gardien. Les trépieds pour appareil photo sont interdits.
Ah ?
Je le laisse en consigne, aucun souci.
Le site est gigantesque. Il n'y a pas qu'un théatre, il y a tout un ensemble de temples, demeures et autres gymnases construits autour.
On attaque direct par le théatre, comme ça c'est fait !
Quelques marches sous les pins assourdissants de cigales et nous voici au pied du colosse de marbre :
Il peut accueillir plus de 20000 spectateurs et est encore utilisé de nos jours !
Lorsque j'ai fait cette photo, les gens qui étaient au centre de la piste/scène ont chanté une chanson.
On entendait distinctement les paroles (ils étaient français, ça aide !)/ La qualité accoustique du site est prodigieuse :
Vous avez vu la foule ?
A cet emplacement, à l'époque, gisait une statue de Dionisos :
La visite se poursuit avec le stade (en rénovation) :
puis on termine la visite par le musée.
En fin d'AM, direction la plage pour une trempette.
C'est à Néa Epidauros qu'on étend les serviettes.
Alors que je suis occupé à tenter de noyer les enfants, Madame décortique le GDR.
Celui-ci indique que des vestiges sous-marins d'une cité engloutie sont observables juste là !
C'est la cité de Sunken City.
On file chercher les masques et les tubas et feu !
Effectivement, il faut passer dans la baie de gauche, nager 40m et les ruines s'offrent à nos yeux curieux.
Pas d'eau, à peine 2/3m de profondeur et une eau qui dépasse les 30°C ...
On aperçoit les fonds de vieilles amphores monumentales (un bon m3 de capacité !)
Les vestiges d'une rue pavée, aujourd'hui hantés par quelques castagnoles :
Les ruines d'une maison :
En début de soirée, on rejoint le bourg où j'ai repéré un parking parfait pour passer la nuit.
Il y a une caravane (française) et c'est tout.
On profite de la relative douceur pour se balader le long de la mer.
Et c'est tout naturellement qu'on se retrouve attablés dans une taverne, les pieds dans le sable (Ippocampus - 40€)
L'occasion pour moi de goûter le fameux ouzo :
Il n'est pas très tard, on prolonge la soirée au bord de l'eau :
On se croirait aux Antilles !
La lune :
Retour au calif. Il commence à y avoir pas mal de monde dans le bourg. On est couchés et le bruit commence à monter, les grecs vivant la nuit..
On ne souhaite pas renouveler notre expérience bruyante de Pylos alors sans hésitation, on décide de changer de place.
C'est le long de la plage qu'on terminera la nuit, les enfants ne se sont même pas réveillés pendant notre saut de puce nocturne.
29/07/2015La nuit a été paisible.
Je suis réveillé le premier, pour changer, quelques pêcheurs se sont installés à 100m du calif et ne semblent pas dérangés par notre présence.
Je m'écarte un peu pour aller me baigner sans les déranger.
Le spot au réveil, pas mal !
Une cigale clandestine se charge du réveil de Madame ..
Préparation du petit dèj' :
Puis, c'est l'heure de partir en direction de Patras, via Corinthe.
Sur la route, on a l'impression de passer au dessus d'un fjord norvégien :
C'est en fin de matinée que nous arrivons au-dessus du fameux chenal creusé dans la roche. Quel chantier titanesque !
6 km de long, 24m de large et plus de 50m de profondeur, rien que ça !
Et puis à son extrémité Ouest, voici la route submersible qui rejoint la partie continentale de la Grèce :
Nous reprenons la route vers Patras car les vacances s'achèvent demain, il faut qu'on avance.
La E65 n'est pas la plus belle route que l'on connaisse, ni la plus sécurisante. Ca roule vite, c'est mochement urbanisé, on ne s'attarde pas.
Sauf ici, pour la pause casse-croûte de midi, avec une vue sur le Golfe de Corinthe :
En fin d'AM, on arrive au camping AKRATA situé quelques km avant Patras.
Il a plutôt bonne presse dans les guides alors on ne se pose pas la question.
Le soleil est encore haut mais les moustiques sont déjà au front.
Rien de tel qu'une baignade pour se protéger.
Pas de sable, juste des galets de marbres blancs. C'est notre dernière baignade grecque 2015.
Nuit au Camping AKRATA : 23.90 €
30/07/2015Voilà, c'est fini. Aujourd'hui, on met le cap au nord, direction la Bretagne. Snif.
Nous arrivons au port de Patras où le ferry pour Ancône nous attend.
Le ferry appareille à l'heure, tandis que sur les quais, les services de sécurité coursent les réfugiés qui tentent de franchir les grillages.
Déjà nostalgiques, on observe les côtes s'éloigner en pensant à toutes ces belles choses vues pendant 15 jours.
31/07/2015On espère arriver avant 19h dans les Alpes, à Bonneval/arc pour y acheter du fromage avant de rentrer.
Manque de chance, le bateau touche le quai italien avec 1h30 de retard. Et nous restons plantés dans les bouchons à la sortie du port, pendant de longues minutes.
Finalement, il est 20h quand on arrive à la frontière. Le brouillard est épais et il fait froid, 10°C maxi.
Tous les magasins sont fermés, pas de fromage ! Tant pis.
On se pose le long de l'Arc, à Termignon pour passer la nuit.
01/08/2015On a eu froid cette nuit, ça faisait longtemps ! On a même allumé le chauffage stationnaire !
En début de soirée, nous voici à la maison après un périple de plus de 5000 km !
Ainsi s'achève nos vacances dans le Peloponnese.
Après un été norvégien froid en 2014, nous avions promis du soleil, de la chaleur et des baignades aux enfants pour cet été.
Et nous avons été servis.
Le calif a été un fidèle allié et jamais il ne nous a fait défaut.
Voilà voilà.
J'espère que ce report vous a plu et qu'il vous permettra de préparer vos futures vadrouilles.
Comme d'habitude, je compléterai ce récit par un point logistique et €, et un point subjectif sur les trucs qu'on a aimés (ou pas)
Et si vous êtes sages, en bonus, j'ajouterai la carte des dodos.
A suivre