Trois semaines en Islande, voyage trop court pour un si beau pays, à reprendre très vite ...
Je me souviens.
De l’approvisionnement en alcool difficile, car on n’en trouve que dans des magasins d’état, peu nombreux et ouverts peu de temps. On a souvent dû se contenter de bière à 2,5°.
Du ronronnement rassurant du diesel et de son couple bien venu dans les raidillons.
Des immenses champs de lave parsemés de petites oasis de verdure et de mousses phosphorescentes autour de chaque point d’eau.
Du murmure des ruisseaux et du bruit du vent la nuit sous le toit relevé.
De la tôle ondulée qui nous secouait en dessous de 60 km/h et sur laquelle on flottait au delà.
Des gués nombreux sur les pistes F, surtout de celui de Nydalidur sous la pluie à 2h du matin.
Du petit renard polaire qui nous regardait un soir sur la lande.
Des bains dans les hot pots, sources ou rivières d’eau chaude qu’on trouve à peu près partout en pleine nature.
De l’annonce de la première disparition officielle d’un glacier en Islande, celle du OK.
Du temps plutôt ensoleillé avec une température entre 9 et 25°.
Des descentes vertigineuses sur des fjords d’un bleu irréel.
De la nuit de tempête passée dans la brume à côté des fondations d’un ancien village Viking.
De Deep Purple sur la F909 au pied du Snaefell.
Des baleines franches de Husavik.
Du bleu des lupins sur les champs de lave noire.
Du Vatnajökull, gigantesque glacier aussi grand que la Corse, que nous n’avons pas pu voir d’assez prés à cause de l’état de la piste.
De l’Océan Glacial Arctique qui n’était pas si froid, genre Bretagne à la Toussaint.
De la jolie ranger qui m’a rappelé, en me montrant les petites fleurs violettes que j’avais écrasé, que le off road était strictement interdit et m’a demandé de l’aider à ratisser nos traces de roues dans la lave en bordure de piste. (ceci dit il y a largement de quoi faire en restant sur les pistes)
Des paysages étrangement beaux et incroyables à la fois.
De la piste la plus longue, la F 26, 200km parcourus de nuit sous la pluie, parce que nous avions vu que le soleil brillait au Nord.
De la colonie de fous de Bassan et des macareux de la péninsule de Langanès.
De la gentillesse et de la serviabilité des Islandais.
Des impressionnantes chutes d’eau de la Jokulsa.
Du soleil de minuit, seuls au monde, sur une plage au bout de la F599.
Des nuits blanches et des bars de Reykjavík
De la lumière du Nord.
D’un pays magnifique où nous retournerons vite.
(photos à suivre)
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