Bonsoir !
Ca fait déjà 4 ans que j'avais ouvert ce post
Depuis, nous avons pas mal utilisé le calif, par tous les temps, alors voilà notre petit retour d'expérience.
En gros, nous nous sommes tenus à ce que j'avais récapitulé lors du premier post
- pour la nuit : essayer de trouver un endroit bien abrité, et sinon tourner le dos au vent, et ne pas hésiter à faire un quart de tour ou un demi tour au calif pendant la nuit si le vent tourne
- pour fermer le toit : accompagner la toile pendant la fermeture, éventuellement en arrêtant le pliage le temps de bien ranger les lattes à l'arrière (en fait, on a toujours fermé avec un qui surveille dehors, même sans vent). Nous n'avons jamais eu de problème en arrêtant la fermeture en cours de route, au contraire, ça nous a évité une ou deux fois de coincer la toile.
Et contrairement à la fermeture de toit par temps calme où on ouvrait bien portes et fenêtres, par grand vent on ouvrait juste un peu, et uniquement du côté à l'abri du vent !
- pour la capuche de toit : je trouve que c'est surtout utile pour la pluie, mais pour le vent, ça fait "flap flap" et on ne dort pas beaucoup mieux ... voire même moins bien ... parce que si jamais il faut fermer le toit en urgence, il faut aussi enlever la capuche sans qu'elle fasse comme une voile de bateau ... d'où une inquiétude supplémentaire.
Quant à la question : "à partir de quand on renonce à ouvrir le toit, ou on cherche un coin abrité même s'il est moche ?" ... pour nous la réponse serait :
quand la marche face au vent devient difficile, ce qui correspond en gros à force 7, ou 50 à 60 km/h, ou 14 à 17 m/sec (utile dans les pays du Nord où la météo des vents est donnée en mètre par seconde : 14 m/s, ça secoue vraiment !!), sur la mer les vagues sont déferlantes, et sur terre les arbres entiers sont agités (et pas seulement leur grandes branches)
Finalement, les fois où on a été embêtés se comptent sur les doigts de la main :
- 2 fermetures en urgence au milieu de la nuit tellement ça secouait,
- 3 fois où on a changé d'endroit après le repas du soir, en allant se mettre à l'abri d'un hangar, ou d'une clairière, ou simplement à un endroit où le relief était un tout petit peu moins plat, pour pouvoir ouvrir
- 1 fois où on n'a même pas imaginé qu'on lèverait le toit ... mais ce soir là, même l'express côtier de Norvège (qui s'arrête partout et par tous le temps), n'avait pas pu accoster !!
J'ai encore été un peu trop bavarde
Surmjolk
