Merci !

Côté température, c'était entre 36 et .... plus de 42°C !
C'est la nuit le plus dur.

Sauf si on peut se baigner avant de se coucher ... à suivre ...

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Calif'bea ch 2022 Beach camper 6.1 gris ascot / 4Mo - 204 Cv DSG7 - Bloc. différentiel / Clim / Stationnaire

Merci pour l'info... mais je crains que ça ne le fasse pas La chaleur n'est pas vraiment notre amie (les 15° en Islande, nous allait très très bien !!! )

Ça permet de découvrir par procuration d'autres coins
Merci!

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California confortline 140ch 4 motion blanc modèle décembre 2011 (133 nuits à bord)
+ kit seikel Vendu....

Sprinter CS independent 4x4 2l2 163cv

Tres sympa ce récit et de jolies photos, j attends la suite avec impatience.
Question budget il faut compter quoi?

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Calif Beach 102ch, avril 2011, confortisation maison
Déja plusieurs nuit à bord--> un régal
http://www.t5calif.info/forum/viewtopic.php?t=3158--> VENDU

Actuellement : FIAT DUACTO capucine adriatic de 2002

J'ai prévu un p'tit récap des frais à la fin du report

A suivre donc

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Calif'bea ch 2022 Beach camper 6.1 gris ascot / 4Mo - 204 Cv DSG7 - Bloc. différentiel / Clim / Stationnaire

20/07/2015

Pas terrible cette nuit, pas mal de chiens ont malmené mon sommeil léger.
Ce matin, je suis le premier levé et je profite du calme et de la relative "fraicheur" (humour) pour courir sur la plage.
Ben oui, y'a le marathon du Médoc en septembre à préparer !
Je dois dire que l'appel de la mer m'a vite détourné de mon objectif de ce début de matinée. Aucune volonté le Vince.

Rapidement, mon fiston me rejoint à la flotte, on est seuls, c'est le panard !
Ces dames finissent par se lever également, chassées des bras de Morphée par le soleil qui transforme le calif en four.

Pendant le petit dèj', les mamies d'hier soir reviennent et en passant devant nous, elles nous saluent d'un joyeux Kalimera qui nous donne le sourire !
Les enfants descendent leurs bols de céréales rapidement et filent se baigner tandis qu'on prépare le bus pour de nouvelles aventures.

Ce matin, c'est visite du Temple de Bassae (Naos Epikouriou Apollonos).
Sur la carte c'est juste à côté, sauf que la route fait des zig et des zag et il nous faudra plus d'une heure pour grimper au temple qui se situe sur les hauteurs.
La température est un peu plus supportable à cette altitude, mais elle frôle avec les 35°C quand même !

Comme nous nous y attendions, le temple est abrité sous un énorme barnum, ce qui ne permet pas de bien se rendre compte de la taille du bestiau.



Une fois de plus, l'entrée est horriblement chère, 6€ pour 2, c'est gratuit pour les pissous.
C'est vraiment le gros gros avantage culturel de la Grèce, les tarifs des sites que nous avons fréquentés sont dérisoires, ce qui permet de voir plein de choses pour pas cher.

Le temple est en rénovation depuis pas mal de temps. On peut d'ailleurs observer les travaux en direct. C'est intéressant.



Une petite dernière :



Visite très agréable mais les ventres commencent à gargouiller, il est temps de se trouver un p'tit coin à l'ombre pour casser la croûte.

C'est auprès de l'ancienne fontaine de Figalia que nous trouvons notre bonheur. La traversée du village a été mémorable puisque la route est en marbre blanc ! Éblouissant dans tous les sens du terme !

Après le déjeuner, on décide de partir à la recherche de la cascade Neda. Bon là, je ne sais pas ce qu'on a fichu, mais on ne l'a jamais trouvée.
C'est mon grand regret des vacances car les photos trouvées sur le net étaient appétissantes.
Du coup, on a fait une belle rando dans la rivière. Les enfants se sont éclatés !





Une belle AM passée dans l'eau, c'était rafraîchissant !
L'heure tourne, demain on aimerait profiter de la plage de Voidokilia alors on a un peu de route à faire.

En début de soirée, après quelques tours et détours, on arrive enfin sur le parking de la plage.
Il y a un panneau interdisant le camping sauvage, normal, on est dans une réserve et des tortues viennent par là la nuit.
Alors on décide de s'éclipser et de revenir demain.

Galère pour trouver un spot alors tardivement, on finit au camping Erodios.
Accueil très sympa, pelouse verte, haies impeccablement taillées, c'est un très beau camping.
Alors que l'on débute l'apéro (on ne se refait pas), nore voisin grec sort son bouzouki sous les yeux de sa femme et de la mienne.
Rassurez-vous, ça n'a rien de sexuel, c'est juste la guitare trad' grecque!

Toute la soirée, il chantera, accompagnée par son épouse, des chants grecs absolument sublimes.
Cet accompagnement sonore durera jusqu'à presque minuit, c'était extra !

Il est tard, au lit !

21/07/2015

Une fois de plus je suis le premier levé et fidèle à mes habitudes, je pars nager dans la rade de Pylos qui nous fait face.



Cette matinée au camping sera consacrée à la lessive... et à la baignade sur la plage du camping !
Midi approchant, on lève le camp.

Camping ERODIOS : 30 €

Ce midi, une fois n'est pas coutume, c'est restau
Une petite taverne proche de l'hotel Navarone fera l'affaire
Tzatziki, échine de porc, salade de tomates et olive, on s'en met plein la panse.
Peu de touristes, je crois même que les autres clients sont des locaux.
Le personnel se plie en 4 pour nous servir, s'en est même parfois gênant.
On se sent épiés, ils ne veulent pas décevoir les rares touristes venus en Grèce malgré la crise.
On a souvent eu ce sentiment durant notre périple.

Mon plat, 3 frites et 1/2 cochon :



Après ce repas copieux, nous voici enfin aux abords de la plage de Voidokilia. Enfin !!!
Cette plage est un mythe, elle est considéré comme une des plus belles plages de Grèce.



Vu du dessus, cette plage ressemble à une coquille St Jacques. Elle est reliée à la mer par un étroit passage bordé de hautes falaises.



Les enfants passent leur AM dans l'eau tandis que de mon côté je ne peux m'empêcher d'enfiler mes tongs de randonnée et d'aller explorer les environs.
La passe :


Quand on regarde vers la passe, y'a une falaise à droite, et ben juste derrière cette falaise, il y a une petite crique tout mimi très peu fréquentée.

De vastes bassins ont été formé avec de gros galets. Pas mal ces baignoires !





Pas de sable dans l'eau, juste des galets qui donnent une couleur verte à l'eau.



Retour au dessus de la plage de Voidokilia.


Au premier plan la plage, au second la lagune, et au fond, la rade de Pylos où on dormira ce soir.


J'ai profité de l'absence de bateau pour faire le tour complet de la plage à la nage et j'ai eu la chance de croiser quelques petits barracudas sur la pointe nord. Super chouette à voir.

Après cette journée extrêmement stressante, on quitte à regret ce petit paradis et c'est à Pylos qu'on se pose en fin d'AM.



Il y a un parking assez vaste qui sert également de port de plaisance. Quelques gros voiliers sont amarrés, on décide de tenter le coup pour la nuit. On verra bien.
Il fait encore chaud, il nous faut une énorme glace !
La ville de Pylos est extrêmement jolie. Beaucoup de fleurs et de fruitiers bordent les ruelles. La place centrale est animée et les anciens se retrouvent sous les platanes qui donnent un côté provençal à ce joli bourg.

L'église et sa vue magistrale sur la rade :


Au fur-et-à-mesure que le soleil décline, les grecs se retrouvent dehors, les scooters et autres moto commencent à circuler.
Les grecs sont des oiseaux de nuit et ça, on va l'apprendre à nos dépens au cours de la nuit prochaine ...

Retour au calif et après avoir enfilé les maillots, on rejoint les enfants du village qui sautent et plongent du quai.

Tandis que le soleil s'apprête à plonger à son tour dans la rade, on se plie au rituel apéristique des vacances.



Dernière respiration avant 12h d'apnée







Après le repas, il y a foule sur le parking, ça tourne, ça discute, ça téléphone..
Beaucoup de pêcheurs débarquent sur leurs mobylettes ou à bord de pick-up, c'est un peu le bazar .. la nuit s'annonce pénible.
Comme on n'est pas spécialement fatigués, une petite ballade nocturne est la bienvenue.

La place du bourg, bien vide en fin d'AM est pleine à craquer. Les terrasses des restaus sont blindées, il y a foule.



Au loin, de la musique résonne, aie aie aie, la nuit va vraiment être looongue ..
On déplace le calif pour s'écarter du quai car celui-ci est totalement occupé par des pêcheurs.
Le CC italien d'à côté se déplace également et vient nous rejoindre.
Il est maintenant trop tard pour changer de spot, on lève le toit sans grande conviction, on verra bien !


22/07/2015

Une nuit POU-RRIE ! Mais alors, archi pourrie !!
Les derniers énergumènes se sont éclipsés vers 5h du matin.
Groupes de jeunes, scooter, motos, gens qui téléphonent presque appuyés au camion. Grrrrr !
Vers 6h, les pêcheurs ont remplacé les noctambules, ça braille, ça rit, ça s'engueule tandis que le camping cariste italien d'à côté se bat avec les montants de sa tonnelle qu'il essaye de monter. Raz-le-bol !
La pire nuit du séjour.

Bon, l'avantage de cette escale moisie, c'est qu'à 8h30 on est à nouveau sur la route.
Celle-ci nous mène à Methoni dont la citadelle est un incontournable du coin.



Son accès est libre d'accès, les grilles sont grandes ouvertes.



Une fois de plus, il n'y a personne.







Ce matin, il fait extrêmement chaud, il est 10h30 et le thermomètre du calif affiche ... 40.5°C !
Quand on sait que la température maxi est atteinte vers 17h, je vous laisse imaginer ...

Aujourd'hui, on ne visitera rien, la chaleur est rebutante.
Ce sera plage.
J'avais repéré un spot sur P4Night avant de partir, du côté de Faneromeni.

Une petite route qui se termine en piste et nous voici au bord de l'eau.
Il est à peine midi, on passera toute la journée entre sieste, lecture, baignades et Uno.

Une journée au paradis.







Un grec, qui dormait dans son hamac un peu plus haut dans les oliviers, se lève et vient nous proposer de l'huile et des olives de la production de son voisin. On fait affaire et il nous ramène une bouteille d'huile de 2 L et un bocal d'olives noires préparées.
La salade grecque du soir ainsi accompagnée sera incomparable ..

A 20m de nous, un couple avait également planté sa tente et tendu 2 hamacs dans les arbres. Ils nous saluent discrètement. Ils sont grecs et semblent passer leur vacances ainsi, en sauvage.
A part ce couple, personne. Le marchand d'huile est parti, en nous saluant.

Porte coulissante grande ouverte sous un ciel étoilé d’anthologie, c'est ici qu'on passera une des meilleures nuits du séjour.

A suivre

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Calif'bea ch 2022 Beach camper 6.1 gris ascot / 4Mo - 204 Cv DSG7 - Bloc. différentiel / Clim / Stationnaire

Comme si on y était...avec l'avantage de ne pas avoir à subir les effets du soleil de plomb
Toujours aussi agréable à lire et avec, comme à l'habitude, de superbes photos.
On en redemande, bravo et merci.

En plus cela ravive quelques bons souvenirs, même si ce n'était pas en combi :
- Un séjour au pied des montagnes surplombant la Vénitie, avec l'incontournable visite de Venise.
- La côte Péloponèse découverte lors d'une croisière à bord du cata d'un ami, qui se poursuivra un peu plus tard par de belles navigations dans les Cyclades.

Je retrouve dans le report des sensations et saveurs bien agréables de ces belles destinations.

A bientôt pour la suite

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California confortline 140 CV, BVM6, BlueMotion, beige métal - Août 2014

du grand Vince dans le texte !!

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Calif'itp: T5 2015: 180cv / B.M / 4M / bloc.diff .. Y'a plus qu'a ..

23/07/2015


Euh non, finalement je ne suis pas pressé d'aller me coucher et d'être le lendemain donc :

22/07/2015 (suite)

On a vraiment déniché le spot de rêve. A part les vaguelettes et la légère brise dans le feuillage des oliviers, y'a pas un bruit.
Je ne résiste pas à la tentation d'une baignade nocturne rafraîchissante.
Avec l'absence de soleil, la température de la mer descend vite, mais elle reste quand même très bonne !
Je commence à avoir "froid", il est temps de rentrer, une bonne douche au clair de lune et au lit !

23/07/2015

Ce matin, pour changer, le ciel est d'un bleu limpide, tout comme la mer.
Inutile de vous dire que la baignade a été notre première activité du jour !

Le couple qui a dormi plus haut dans les oliviers passent devant nous et s'arrête pour discuter.
Ils partent en excursion et nous proposent d'utiliser leurs hamacs si nos enfants souhaitent faire une sieste.
"ils sont à nous, mais ça nous fait plaisir de vous les prêter si vous le souhaitez".

Cette gentillesse grecque est vraiment déconcertante !

En fin de matinée, avant de quitter ce spot merveilleux, on se prend un p'tit café sur la plage :



Le chemin d'accès est pas mal défoncé (ornières) et un van arrivé de bonne heure ce matin a un mal de fou à remonter, c'est un propulsion.
Il a été obligé de prendre de l'élan et de débarquer ses passagers.
De notre côté, avec le 4 motion, aucun souci !

Nous voici maintenant à Koroni.
Superbe village aux ruelles étroites et aux maisons blanches.
C'est un petit port de pêche surplombé par les ruines d'un vieux moulin d'où j'ai pu prendre cette photo :



Vue depuis le port, au loin on aperçoit le 2ème doigt du Peloponnese :





Il fait tellement beau que les loups (ou bars pour les bretons !) se baignent aussi !



Le calme des ruelles de Koroni



On poursuit notre route et en milieu d'AM, on s'arrête dans une taverne pour déjeuner.
En vacances, et surtout en Grèce, on n'a plus d'heure ..
Poulet, salade grecque, saucisses, 27€ pour 4, boissons et plage comprise !

J'avais prévu de m'arrêter à Kardamyli pour espérer avoir un des moments forts du séjour.
Un petit texto de Penkalet reçu quelues jours avant me confirme la nécessité de nous y arrêter.
C'est un petit port de pêche aux eaux peu profondes, et donc chaudes.
Alors que le calif descend le chemin, Madame aperçoit l'objet de notre visite au milieu de la baie : une énorme tortue !
L'excitation est à son comble dans le calif, limite si les enfants n'ont pas déjà mis leurs palmes et masque/tuba dans la voiture !

Minute les zoulous, on observe avant de se jeter à l'eau. Pas de plaisancier, pas de pêcheur, pas de courant, la tortue est dans cette direction, c'est bon, à l'eau !

Le quai


On nage tranquillement, pas de geste brusque, pas de cri.
Elle remonte de temps en temps pour respirer alors il va falloir chercher un peu !
Finalement, je la découvre posée sur le sable, immobile. Quelle vision !
Madame décolle paisiblement du fond et remonte prendre l'air :






Une petite vidéo :

https://youtu.be/QTMJcr1Nc4w


Un des meilleurs moments du séjour incontestablement !

On profite de cet instant mais on ne veut pas la déranger trop longtemps alors on retourne au bord et laissons sa majesté nager tranquillement dans sa baie.





La journée avance paisiblement et on veut avancer un peu.
En début de soirée, on se pose du côté de Trachila, sur le parking du départ de la rando vers les gorges de Lagada. La route est en impasse et s'achève dans un chemin.
La soirée très paisible. Nous sommes seuls, face à la mer et au coucher de soleil.
Quel pied ses vacances !



A suivre

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24/07/2015

Si je vous dis qu'on a passé une super nuit, vous me croyez ?
Vous pouvez pourtant !

On reprend tranquillement la route, cap vers l'extrémité du Magne
La zone est peu urbanisée et la côte déchiquetée est superbe.



Comme ça fait au moins 15h qu'on ne s'est pas baigné, il est temps d'y remédier !
C'est sur la "plage" Hostasia qu'on se trempe ce matin.
Ce n'est pas vraiment une plage, c'est une zone aménagée dans la roche où l'on peut se prélasser.. et se baquer !



Il est encore tôt, peu de monde. Rapidement, les locaux arrivent et semblent étonnés de voir des touristes ici.
On s'est installé sur la dalle de béton et visiblement, on a pris la place habituelle d'une famille.
En effet, lorsqu'ils ont coulé la dalle, ils ont prévu des trous pour y glisser les pieds des parasols, et on est sur leur trou !
On se décalle rapidement et on profite !

Comme vous pouvez le voir, la visibilité est extra, on distingue les nageurs en surface, alors qu'au fond, les barracudas rodent (et les photographes aussi !) ...



Un petit banc de barra aux abords du tombant :



Une petite étoile de mer qui rejoint le fond, après avoir fait un petit séjour en surface, entre les doigts des enfants :



Après cette jolie baignade, on reprend notre chemin



Mais on s'arrête rapidement, il est midi passé (de plusieurs heures ..). Ca gargouille !
C'est sur le port de Karavostasi qu'on déjeune.





Après avoir repris des forces, notre périple reprend pour une longue distance puisqu'on roule au moins.. 10 minutes quand Limeni nous tape à l'oeil !
Ben du coup, baignade !
La zone est aménagée pour la baignade, il y a des pontons, des échelles et une palanquée de baigneurs !
Aux environs, quelques bateaux de pêcheurs sont au mouillage.





En repartant, on s'attarde sur ce joli point de vue flanqué d'une maison typique du Magne :



Après avoir fait escale à Aeropoli pour une pause glacière, on rejoint le port de Ghérolimenas où l'on souhaite trouver un spot tranquille pour la nuit. Il y a du monde, quelques gros blancs occupent les meilleurs coins. Et comme on ne souhaite pas réitérer notre expérience de Pylos, on préfère reprendre le Beach et s'écarter de la ville.
On se trouve une petite crique à Ekklisia Agios Nikolaos, où l'on peut nager une dernière fois aujourd'hui. Le parking est occupé par quelques gros blancs, dont un marseillais avec plusieurs gros chiens, aussi on passe en mode 4motion et on se trouve un spot tranquille en retrait du parking.

Il y a une maison juste à côté. Par courtoisie, je préfère demander au proprio si notre présence le gène.
Il ne semble pas particulièrement emballé et hésite.
Finalement, il accepte à la condition qu'on déplace le calif le lendemain si on envisage de retourner se baigner.
Ce monsieur a probablement eu des soucis auparavant, sa propriété est une véritable forteresse, avec de hautes grilles et un portail fermé par une chaîne et un gros cadenas.
Ca tombe bien, on n'a pas prévu de le cambrioler, cette fois-ci !
Alors on s'installe au bout de cette impasse, et on passe une très bonne soirée !



25/07/2015

La nuit a été très tranquille mais le réveil a été matinal, quelques pêcheurs partis aux aurores, se sont garés près du calif.
Pour ne pas froisser notre hôte, on plie les gaules rapidement.

La petite crique en question :



Ce matin, on a prévu d'aller au Cap Tenaro, qui est situé à la pointe extrême sud du Peloponnese.
En chemin, on passe dans le village de Vathia. La plupart des maisons sont renovées, même s'il reste encore un peu de boulot :



Pas mal la vue hein !



Le décor change. Les arbres se font de plus en plus rares et la végétation est rase.
Nul doute que le climat ici est terrible.



La route est plutôt accidentée mais reste tout de même praticable.
Au bout de celle-ci, une taverne domine une petite crique alors qu'un parking de terre marque le terminus de notre migration sudiste.
Le Cap se trouve à une petite heure de marche.
Il fait très chaud mais le vent rend la température supportable. Equipés de nos camelbaks remplis d'eau, on part à l'assaut du chemin de rando.
De suite, on passe devant les vestiges d'un temple romain, euh, grec.

Le carrelage est en super état, on a presque envie de passer la serpillère.



Tout ce marbre blanc en bord de mer ne peut laisser .. de marbre (facile, je sais).



Ici, c'est le désert, tout est brûlé ou presque



Et nous voici au phare marquant le Cap de son éclat nocturne.



Le phare est occupé par un gardien, qui nous salue gentillement, mais qui ne s'attarde pas en nous voyant.



Si le dénivelé reste faible, c'est vraiment la chaleur la principale difficulté de cette balade.
De retour au calif, on troque nos chaussures de rando contre masques et tubas pour une trempette rapide.

On poursuit notre route sur la côte Est du Magne et c'est dans une taverne vers Kokala qu'on s'arrête pour déjeuner.
Il est parfois difficile de regarder la mer tant le marbre blanc est éblouissant :



Ce midi, c'est régime.
Encore.



On reste une bonne partie de l'AM dans cette taverne.
Une fois la facture réglée (26.50€) on repart en direction de la plage de Kamares où, il parait, on peut se poser sur la plage.
Effectivement, on peut se poser pour la nuit mais il y a du monde, des chiens, et un camp très animé à proximité.
Finalement, on baisse le toit et on rippe vers le camping Gythion Bay.
L'accueil est francophone et les emplacements plutôt vastes.
Jusqu'à présent, les campings étaient vides mais celui-ci est blindé de monde. Pas mal de français.
La piscine d'eau de mer est énorme et le cadre magnifique.

La carte du restau est bien garnie et les tarifs faibles. Du coup, ce sera restau ce soir aussi . C'est comme ça.
(19€, vin compris ! Notre record !)

En plus, y'a un concert de rock après, on va pouvoir écluser quelques pintes (3€ ..) en écoutant de la bonne musique dans une super ambiance de vacances.

Rhalala, qu'on est bien en Grèce !

A suivre

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whouaou....ciel gris, 5° dehors....merci pour cette magnifique fenêtre ouverte sur peut-etre une destination de vacances 2016...en tout cas ça fait envie !

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calif 4motion 2006 130cv

26/07/2015

La nuit a été bonne.
Il faut dire aussi que la tisane au houblon bue hier soir pendant le concert a facilité le sommeil

Aujourd'hui, l'objectif est de ne rien faire. Mais vraiment rien de rien.
Ce sera glandouille au bord de la piscine. Ah si, on a marché jusqu'à la plage pour s'y baigner.
50m de rando, dur dur.
Je me rends compte aujourd'hui que je n'ai même pas fait une photo... quand je vous disais qu'on n'a rien foutu ..

27/07/2015

Après cette journée terriblement éprouvante, il est temps de reprendre un rythme un peu plus touristique.
C'est à Mystre qu'on se pose en fin de matinée. Une fois de plus, il n'y a pas grand monde.
Avant de partir à l'assaut de la forteresse, on déjeune dans le bus, sur le parking supérieur.

L'entrée nous coûte 10 € pour 4.
Ici, pas d'antiquité grecque, c'est un site "récent" puisqu'il date de 1249. Il a été fondé par un français, Guillaume de Villehardouin.
Globalement, c'est en assez mauvais état, sauf quelques bâtiments qui ont eu le droit à une cure de jouvence.
La montée est assez difficile. Il fait chaud et la pente est raide et jonchée de cailloux. Quelques pauses ont été nécessaire pour arriver enfin au point culminant du site. L'altitude du site varie de 330m à 620 m et quelques.
Ca grimpe !



Du sommet, la vue est imprenable :



Comme je disais, il y a quelques bâtiments rénovés, principalement les églises et monastères.



Dans certaines églises, les fresques ont un état de conservation remarquable.
Je ne suis pas particulièrement croyant, mais se tenir devant ces peintures séculaires ne peut laisser de marbre (grec, biensûr).





Tranquillement, nous arrivons au Couvent. Il est toujours en service. En effet, quelques soeurs passent leurs journées entre prières, broderie, et accueil des touristes.
Nous arrivons silencieusement devant l'entrée du site.



Dès que nous franchisons la lourde porte, une sœur nous accueille avec un sourire courtois. L'échange se fait en anglais et elle se risque à quelques mots en français.
Elle nous invite à la suivre dans une petite pièce située en contrebas de l'église. Après quelques slaloms entres les innombrables chats endormis par terre, nous voici dans une pièce aux dimensions modestes. La déco n'a rien à voir avec celle de Valérie Damidot.
Du crucifix, du napperon, des peintoches, des posters dédicacés de JC et plein d'autres trucs konsépacekecé.
Très gentillement, elle nous offre des loukoums et nous oriente vers l'église.
Impossible de repartir sans avoir allumé quelques bougies.
Par respect, aucune photo.

Ce lieu nous a vraiment marqué, c'est difficile à expliquer, une sorte de sérénité planante hors du temps.



Après cette expérience mystique, nous redescendons dans la ville basse.



Encore des voûtes :



Bon, c'est pas tout ça, mais on est le 27 et dans 3 jours, on reprend le bateau à Patras. Il est temps de commencer à remonter !
La fin de journée sera consacrée au transit vers Epidaure, au programme demain.

Sur la route, peu après Tripoli, nous suivons ce cortège peu banal :



Nous voici de nouveau au bord de l'eau, on cherche un spot sauvage mais c'est un peu trop urbanisé à notre goût.
C'est finalement au camping Lefka qu'on se pose tardivement. Il fait nuit, on se fait discret.
Pas mal de T4, T5 et autres MP. En fait, c'est un véritable repaire à bus !

La proximité avec nos voisins nous inquiète un peu, l'impression de dormir chez eux..

28/07/2015

Finalement, aucun souci, la nuit a été formidable. Porte coulissante grande ouverte, la mer, la brise, pas un bruit, top !
Comme d'habitude, je suis le premier levé. Direction la beach qui est juste là, à 5m devant le beach (vous suivez ?)



L'accès wifi est gratos, j'en profite pour chercher quelques spots sur P4N pour les dernières nuits.
Avant de quitter le camping, une ultime baignade s'impose.
On règle le camping, 30.50€ (cher) et après une dernière photo :



On prend la route d'Epidaure qui sera notre dernière visite antique des vacances, si je ne compte pas la cabine du ferry au retour .



Le parking d'Epidaure est immense, à perte de vue. Et il est vide. Y'a personne. Tout juste une 15aine de voitures et quelques cars.

Devant l'entrée, il y a plein de vendeurs de jus d'oranges. Elles sont pressées en live, devant les touristes.
On paye l'entrée, 12 € pour 4 et je me fais refouler par un gardien. Les trépieds pour appareil photo sont interdits.
Ah ?
Je le laisse en consigne, aucun souci.
Le site est gigantesque. Il n'y a pas qu'un théatre, il y a tout un ensemble de temples, demeures et autres gymnases construits autour.
On attaque direct par le théatre, comme ça c'est fait !

Quelques marches sous les pins assourdissants de cigales et nous voici au pied du colosse de marbre :





Il peut accueillir plus de 20000 spectateurs et est encore utilisé de nos jours !
Lorsque j'ai fait cette photo, les gens qui étaient au centre de la piste/scène ont chanté une chanson.
On entendait distinctement les paroles (ils étaient français, ça aide !)/ La qualité accoustique du site est prodigieuse :



Vous avez vu la foule ?



A cet emplacement, à l'époque, gisait une statue de Dionisos :



La visite se poursuit avec le stade (en rénovation) :



puis on termine la visite par le musée.
En fin d'AM, direction la plage pour une trempette.
C'est à Néa Epidauros qu'on étend les serviettes.





Alors que je suis occupé à tenter de noyer les enfants, Madame décortique le GDR.
Celui-ci indique que des vestiges sous-marins d'une cité engloutie sont observables juste là !
C'est la cité de Sunken City.
On file chercher les masques et les tubas et feu !

Effectivement, il faut passer dans la baie de gauche, nager 40m et les ruines s'offrent à nos yeux curieux.
Pas d'eau, à peine 2/3m de profondeur et une eau qui dépasse les 30°C ...

On aperçoit les fonds de vieilles amphores monumentales (un bon m3 de capacité !)



Les vestiges d'une rue pavée, aujourd'hui hantés par quelques castagnoles :



Les ruines d'une maison :



En début de soirée, on rejoint le bourg où j'ai repéré un parking parfait pour passer la nuit.
Il y a une caravane (française) et c'est tout.
On profite de la relative douceur pour se balader le long de la mer.



Et c'est tout naturellement qu'on se retrouve attablés dans une taverne, les pieds dans le sable (Ippocampus - 40€)
L'occasion pour moi de goûter le fameux ouzo :



Il n'est pas très tard, on prolonge la soirée au bord de l'eau :



On se croirait aux Antilles !



La lune :


Retour au calif. Il commence à y avoir pas mal de monde dans le bourg. On est couchés et le bruit commence à monter, les grecs vivant la nuit..
On ne souhaite pas renouveler notre expérience bruyante de Pylos alors sans hésitation, on décide de changer de place.
C'est le long de la plage qu'on terminera la nuit, les enfants ne se sont même pas réveillés pendant notre saut de puce nocturne.

29/07/2015

La nuit a été paisible.
Je suis réveillé le premier, pour changer, quelques pêcheurs se sont installés à 100m du calif et ne semblent pas dérangés par notre présence.
Je m'écarte un peu pour aller me baigner sans les déranger.

Le spot au réveil, pas mal !



Une cigale clandestine se charge du réveil de Madame ..



Préparation du petit dèj' :



Puis, c'est l'heure de partir en direction de Patras, via Corinthe.

Sur la route, on a l'impression de passer au dessus d'un fjord norvégien :



C'est en fin de matinée que nous arrivons au-dessus du fameux chenal creusé dans la roche. Quel chantier titanesque !
6 km de long, 24m de large et plus de 50m de profondeur, rien que ça !





Et puis à son extrémité Ouest, voici la route submersible qui rejoint la partie continentale de la Grèce :



Nous reprenons la route vers Patras car les vacances s'achèvent demain, il faut qu'on avance.
La E65 n'est pas la plus belle route que l'on connaisse, ni la plus sécurisante. Ca roule vite, c'est mochement urbanisé, on ne s'attarde pas.
Sauf ici, pour la pause casse-croûte de midi, avec une vue sur le Golfe de Corinthe :



En fin d'AM, on arrive au camping AKRATA situé quelques km avant Patras.
Il a plutôt bonne presse dans les guides alors on ne se pose pas la question.
Le soleil est encore haut mais les moustiques sont déjà au front.
Rien de tel qu'une baignade pour se protéger.

Pas de sable, juste des galets de marbres blancs. C'est notre dernière baignade grecque 2015.



Nuit au Camping AKRATA : 23.90 €

30/07/2015

Voilà, c'est fini. Aujourd'hui, on met le cap au nord, direction la Bretagne. Snif.
Nous arrivons au port de Patras où le ferry pour Ancône nous attend.
Le ferry appareille à l'heure, tandis que sur les quais, les services de sécurité coursent les réfugiés qui tentent de franchir les grillages.
Déjà nostalgiques, on observe les côtes s'éloigner en pensant à toutes ces belles choses vues pendant 15 jours.

31/07/2015

On espère arriver avant 19h dans les Alpes, à Bonneval/arc pour y acheter du fromage avant de rentrer.
Manque de chance, le bateau touche le quai italien avec 1h30 de retard. Et nous restons plantés dans les bouchons à la sortie du port, pendant de longues minutes.
Finalement, il est 20h quand on arrive à la frontière. Le brouillard est épais et il fait froid, 10°C maxi.
Tous les magasins sont fermés, pas de fromage ! Tant pis.

On se pose le long de l'Arc, à Termignon pour passer la nuit.

01/08/2015

On a eu froid cette nuit, ça faisait longtemps ! On a même allumé le chauffage stationnaire !
En début de soirée, nous voici à la maison après un périple de plus de 5000 km !

Ainsi s'achève nos vacances dans le Peloponnese.
Après un été norvégien froid en 2014, nous avions promis du soleil, de la chaleur et des baignades aux enfants pour cet été.
Et nous avons été servis.
Le calif a été un fidèle allié et jamais il ne nous a fait défaut.

Voilà voilà.
J'espère que ce report vous a plu et qu'il vous permettra de préparer vos futures vadrouilles.
Comme d'habitude, je compléterai ce récit par un point logistique et €, et un point subjectif sur les trucs qu'on a aimés (ou pas)
Et si vous êtes sages, en bonus, j'ajouterai la carte des dodos.

A suivre

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Calif'bea ch 2022 Beach camper 6.1 gris ascot / 4Mo - 204 Cv DSG7 - Bloc. différentiel / Clim / Stationnaire

Superbe photos qui font rêver par ce temps grisailleux.
Merci pour ce partage.

Génial ce report, merci beaucoup Vince!

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Le CriticakouaBeach- T5 California Beach - avril 2015 - 140ch - CG 6 - 4M - Bloc diff - 143 000 km - 280 nuits (19 nuits en 2023)
Le Califakouatique- T5 Calif Confort - 2005 - 130ch - CG 5 - 248 nuits entre 2008 et 2015 - vendu à 146 000 km

ben, moi, je mettrai un bémol à ce concert de louanges.
oui, les photos sont superbes,
oui, les commentaires nous font vivre ce voyage comme si on y était,
oui, nous aussi, on voudrait être du voyage,
... ben, justement, on y était pas !!
alors du coup, c'est hyper frustrant !!

Et puis, déjà que l'incroyable Islande de VH&LH74 est finie, que l'humide mais merveilleuse Ecosse de critic est derrière nous ..
on fait quoi nous maintenant qu'on nous END la grèce ??
non non, vraiment .. pas content !!

enfin .. merci quand même !!

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Calif'itp: T5 2015: 180cv / B.M / 4M / bloc.diff .. Y'a plus qu'a ..

Merci Vince pour ce beau report qui renforce ma conviction à retourner dans le Péloponnèse pour découvrir tout ce que nous n'avons pas eu le temps de voir en 2012.

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California confort 174cv avril 2005