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MessagePosté: 20 Juin 2015 16:54 
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Oui quand n'actionne le robinet, la pompe tourne et il y a un débit de consommation électrique, en même temps. J'ai débranché la pompe et le capteur au niveau du réservoir d'eau pour être sur que c'est bien la pompe qui tourne. Et c'est bien la pompe.

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MessagePosté: 20 Juin 2015 17:05 
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Merci Bernard, pour toutes ces possibilité, mais je n'ai pas l'outil adéquate pour ouvrir le réservoir d'eau, et n'ayant que 13 fusibles sous le siège et que la pompe ronronne, j'en déduit un soucis avec la pompe elle même ou un encrassement du recevoir. Dans tous les cas, mais jerrycan pliables pallieront au soucis le temps que je rentre montrer cela a mon concessionnaire, en même temps que la vidange.
Et puis en rentrant je me ferais mon schéma de fusible sous le siège, et éditerais un outil sur le principe de celui sur le forum pour ce réservoir.
Merci encore


20 juin 2015 Hafjell : 77412 - 77423 = 11kms (3199kms)
Aujourd'hui c'est court, car j'ai passé un bon moment au bike park d'Hafjell, entre les pistes rouges et noires (elles sont hardies les noires), toutefois je m'en suis pris une dans une rouge. J'ai stoppé a 15h30, car je sentais la fatigue.
En vue de ce qui m'attend, ravitaillement alimentaire et en carburant. Le robinet d'eau ne voulant toujours pas marcher, j'ai délesté l'eau en réserve, ce sera toujours ça en moins à transporter. Et puis c'est le jour de la lessive, et une jolie façon d'étendre son linge. Très belle journée ensoleillée, avec un 15°C en début de journée puis un 19°C, qui a fait sauter les t-shirt sur les pistes.
Repos en vu des prochains jours qui vont être magnifiques de paysages, avec pas mal de route.

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MessagePosté: 21 Juin 2015 21:59 
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21 juin 2015 Hafjell - Borgund - Fodnes Kai (- Ferry -) Manheller Kai - Kaupanger (- Ferry -) Gudvangen - Fläm : 77423 - 77739 = 316KMs hors ferry (3515Kms)
Allez, on se léve à 6h00 sous un temps nuageux. Pas grave, le train train installé, puis départ à 7h15 en direction de Borgund. Je passe par Lillehammer, donc arrêt "retrait cash" (a en croire le guide du routard, je pars pour un moment sans âmes qui vivents). Et puis aprés avoir quitté la ville des olympiades de 1994 (déja!!!???), je m'aventures sur une route plutot large (dits de montagne, mais pas comme en France), où se trouve des troupeaux de vaches ou de moutons en liberté, avec certaines bêtes ne voulant pas quitter la chaussée. De suite j'accéde aux montagnes, emplies de sapins, avec des dégradés de vert. Puis finalement aprés 100Kms, des bourgs se posent sur mon chemin pour arriver à de jolis villages avec des églises "debouts" des années 1000 à 1100, toutes en bois dentant.
Un arrêt aux water closed de la route (et oui il y en a en pleine forêt, et en plus propre avec PQ et sèche mains), puis contemplation photographique devant une jolie cascade. et ça repart....
Je m'arrête souvent au point que mon timing se trouve court pour la suite de ma journée, mais les paysages sont tellement beaux.
Je longe ensuite un très long lac, aux eaux reflétant les abords, un miroir, avec de jolis villages sur le pourtour. Puis la route part en alpage, pour se trouver ralentie par des travaux de réfection de voie, au niveau d'une très grosse station de ski. Ici même, où côtoyant les remontées mécaniques, un joli lac d'altitude est le joyau de plusieurs dizaines (centaine peut être) de hytter (chalet typique norvégien), de couleur noire. L'altitude est telle que malgré les 14°C la neige reste présente en bonne quantité sur les montagnes environnantes.
Puis la route s'affole, puis descend, passant des tunnels de plus en plus longs, mais toujours à vitesse constante, limitée et autorisée. Ma destination d'étape, Borgund, pointe à l'horizon, et surtout sa proue : L'église debout de Borgund, construite en 1080 dont aucune boiserie n'a été remplacée. Comme toutes ses soeurs, l'entrée est payante, mais qu'importe, pour voir un monument de cette qualité. Le bois a été brulé (similairement à la construction des drakkars), afin qu'aucun insecte ne grignote la moindre écharde. D'ailleurs, en entrant, voir en s'approchant de l'édifice, il y a cette odeur de brulé. D'un noir sombre elle se dégage de la verdure autour. Puis l'intérieur, est d'une clarté, permettant, que peu de lumière l'assaille de part ses trois entrées. En effet, c'est sans doute la mieux conservée de toute celle que j'ai visité (5 en tout).
Allez, on traine pas non plus, un ferry m'attends, en effet, je pars pour traverser le fjord Ardalsfi. Pour cela, je traverse un long tunnel qui passe sous une énorme montagne, le tout en descendant, pour arriver à un quai. L'attente n'est pas longue, et de toute façon le décor fait patienter. Le trajet ne va pas être long car le quai en face est à vue. Chargement de quelques voitures, un hot dog et quelques photos, et on est arrivé. Dés l'ouverture du bac, les véhicules Norvégiens à coté de moi, partent tels que pour une pole position, mais pas pour longtemps, car le panneau signalant les radars dans le tunnel montant, calme tout le monde. En effet, de suite après le ferry, c'est un tunnel de 11kms qui monte pour trouver l'air de l'altitude, débouchant sur une route en corniche au dessus du fjord traversé, et accessoirement au dessus du prochain port, d'où je vais embarquer. En effet, une Eglise debout, de plus, et me voici sur le quai de Kaupanger.
Du quai, l'eau est bleue, autour c'est le dégradé de l'eau, puis des sapins, ensuite de la roche, et au sommet la neige, avec quelques cascades. La petite ville, a sa propre scierie qui plante et coupe les sapins sur place et les achemines par ferry via le fjord. Attende a coté de moi, des italiens et trois couples de français d'âge différent, ainsi que des locaux, et.... une fanfare.
Whaou, quand sur le site internet il parlait de croisière, je ne m'attendais pas à ce genre de bateau. C'est un ferry qui se pointe, et qui mettra quelques manoeuvres (j'ai écris quelques ou beaucoups...?!) pour se mettre à quai. Allez j'embarque, puis tout le monde, la porte arrière du navire se ferme, et déjà je suis sur la plus haute des passerelle pour tout admirer et tout photographier. C'est le deuxième fjord que je fais de par le monde, et le premier m'avait épaté. Ayé on est partie, on sors de la baie de Kaupanger, et on croise deux dauphins. Au loin, je vois le ferry qui m'a permis de venir jusqu'ici. Le capitaine a l'air de Popeye, la clope roulé au bec et le mug de café à la main. on est bien au milieu de ce fjord, qui n'est plus ni moins, le plus long du monde, totalisant plus de 150Kms. Des chalets ou des fermes sont sur les rivages, sans autres moyens de transport que la voie maritime, comme le ferry. Ah oui, j'écrivais, qu'une fanfare été montée, et en effet, la voila qui enchaine plusieurs morceaux sur la partie avant du bateau, avec son chef d'orchestre à la manoeuvre. C'est bien plus beau que le bruit du diesel. D'ailleurs à quelques encablures, on débarque les musiciens sur un ponton agrémenté de quelques chalets, surement pour les faire répéter dans un endroit sans trop de distraction ))).
deux coups de corne, et au lieu d'aller vers le bras le plus large on tourne à gauche, dans le bras appelé "Nærøyfjord". Au loin se dégage, un joli vignoble installé sur le bord avec tout le nécessaire a la production du vin, avec habitat. Quelle jolie vue du vignoble au milieu de jolies cascades. Puis des kayaks aux coques orange fluo attireront les objectifs. Et hop on tourne à droite en direction de Gudvangen. Ce sera les cascades, phoques et petites propriétés isolées qui tour a tour capteront les attentions des passagers. La destination marque le bout de ce bras du fjord.
A la sortie du bateau, il me reste que quelques kilomètres, au grès de deux tunnels pour mon étape nocturne: Fläm. Gare feroviaire connue pour son célèbre train d'alpage, accédant aux montagnes (parfois enneigées, comme c'est le cas en ce moment) attenantes, passant de 2 a 866m d'altitude ses voyageurs. Pour l'heure, mon billet de train en poche, j'ai repéré le loueur de vélo.
Le camping du soir est placé sous les neiges éternelles, entre les cascades et le torrent. Jolie vue. Dés 21h30 on sent la chute des températures.

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MessagePosté: 21 Juin 2015 22:33 
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Si tu peux, fait la montée en train, et la descente en vélo, le chemin qui longe peu ou prou la voie ferrés en redescendant de myrdal est très praticable, sauf s'il y a encore beaucoup de neige.

Il y a 26 ans de cela, en arrivant à Flåm, je me suis baigné dans le ruisseau. (Frais, très frais).

Et il y a 2 ans, en dépannant un jeune couple de français en 2CV, en panne électrique sur le parking du camping, nous avons levé le camp malencontreusement sans payer nos sandwichs...

Si le snack bio à l'entrée du camping est toujours tenu par une jeune fermière qui sert ses sandwich à la viande de rêne, en étant affolée dès qu'elle a plus de 3 clients, laisse lui 30 kouronnes de la part d'un frenchie, je te rembourserai à ton retour en France.

Luc ;)

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MessagePosté: 22 Juin 2015 20:25 
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22 juin 2015 Fläm - Myrdal (en train et vélo) - Voss - Bergen - Norheimsund : 77739 - 77988 = 249Kms (3764Kms)
Journée sensationnelle....
Hier soir, j'avais une jolie vue, mais se soir c .... Hier soir donc, discussion avec mes voisins autrichiens, sur leur voyage, et nos parcours, entre californi(en), puis après une douce averse montagnarde, j'ai pu apercevoir le soleil de minuit (ce n'est pas une légende). Réveil à 7h45, mais que j'attendrais depuis 07h00 tant le passage des gros camions sur la nationale au dessus du camping se font entendre, quand tout le monde dort ou essaye de dormir. Je plie tout, et descend sur le parking du port qui fait en même temps gare ferroviaire. passage dans les boutiques de souvenirs pour voir un peu ce qu'il y aurait d'original, et déjà des cortèges de bus arrivent, avec mes amis préférés : les tong! bref, je vais louer mon vélo, vavavroum, joli vélo de ville avec selle confort et trois freins (avant, arrière, et rétro pédalage qui bloque la roue arrière). Petite attente sur le quai, où un magnifique soleil prend place, super qu'il soit là. allez embarquement pour Myrdal (plus exactement la station d'avant, Vatnahalsen, car je repars en vélo). le vélo dans un compartiment affrété, moi dans un wagon fort confortable, je repères qu'il y a des places dont la vitre s'ouvre, donc j'en profites pour en prendre une coté droit (pour prendre des photos par la fenêtre). Finalement le train de 9h45 n'est pas si bondé que ça. Ayé ça bouge, le train se met en marche, les écrans dans le wagon annonce le cheminement, les étapes et les informations sur la construction et les événements majeurs de cette ligne.
Ca tortille a allure constante, et ça grimpe de manière significative, de 2m, nous voici déjà a 46m, puis on continue, avec des cascades et des vues sur les montagnes a pic des deux cotés du train (chacun son tour, comme ça pas de jaloux de coté). Des décors de plus en plus époustouflant, comme ce village au premier plan d'une cascade énorme déversant son eau sur l'arrière, avec les pâturages autour, et cette roche a flanc. ou encore, cette ligne de chemin de fer, qui fait un 180° dans la roche, nous offrant une vue sur le vide et la vallée complète. Une pause de 5mn au niveau d'une cascade de 93m de haut, pour l'instant photo (biensur mes amis sans gènes occupent tout l'espace sans même se demander si ils sont seuls!!!), avec petite danse asiatique sur les deux rochers au milieu du tumulte des eaux. Allez le train siffle, on repart. les ouvrages se suivent sans se ressembler, et on arrive sur un plateau enneigé, avec des tourbes, et un joli lac d'altitude à Reinunga (765m). Le train ralenti et stoppe à ma destination, au milieu de la neige. on sera que quelques âmes a descendre, soit pour revenir en marchant, soit en vélo. Je m'équipe comme pour faire du vtt (casque court, gant, kway) et je met la gopro, pour me faire un joli souvenir et soutirer des images plus tard. J'essaye de manoeuvrer le deux roues, et vraisemblablement le rétro pédalage choque un peu au début puis donne un sérieux coup de pouce, sur les deux premiers kilomètres abruptes, pour passer les épingles en glisse. d'entrée viré en épingle en faisant la course avec les eaux de plusieurs cascades entremêlées, c'est juste super chouette. Une fois ces 2Kms gérés, on retrouve du sentiers plutôt large, carrossé, en passant à coté d'élevage de moutons, au milieu des pâturages, dans ce goulet encaissé, d'où les géantes montagnes pleures en cascade. Prendre le temps et sentir le temps s'effiler, pour ne retenir que l'essentiel et savourer l'instant; voilà tel était mon état. D'arrêt nature en rencontre improbable, je descends avec ce petit vélo rouge jusqu'à la route, puis jusqu'au quai. que c'était bon, d'être sous se soleil pour jouir de cet instant nature.
12h, pas trop envie de pic niquer sur le parking, donc je me dirige vers Voss. Grosse nationale (E13) qui s'engouffre dans d'innombrable tunnels le long du fjord. Étonnamment beaucoup de kayakiste de rapide d'un coups, comme si il y avait une compétition (ce doit être férié aujourd'hui). en effet les rapides sont de classe 3 ou 4, et ça remue avec de jolis sauts. Puis une compétition de Vtt a lieu en parallèle. A l'entrée d'un camping, une enorme cascade visitable et aménagée pour la photo retient mon attention l'espace d'un arret.
Quand a Voss, beaucoup de monde et d'activités, si bien que le camping était bondé. Les alentours ressemble à une grosse station de montagne au pied d'un des bras du fjord. Du coup, pas troop envie de rester, de plus il est encore tôt dans l'après midi, et je pourrais m'avancer pour demain qui serait une grosse journée de route.
Direction Bergen. Toujours la même route qui enchaine les kilomètres au grès des tunnels et des vues étonnantes sur le fjord. La limitation de vitesse allant de 50 à 70km/h, je ne suis pas loin de la somnolence. Pffff réveil Ben, on arrive aux abords de Bergen, ouille l'heure de pointe, y a foule, et puis je cherche le funiculaire. Ah c'est pas par là, ou alors il y a eu des modifications. et cette pénétrante qui prend toute la place, et puis c'est pas très joli, et puis tout ce monde. Allez c'est bon pour moi, je préfère la nature, je m'en vais m'avancer sur ma route de demain, direction Kvanndal.
Tiens je repars en sens inverse sur plusieurs kilomètres, pis je tourne a droite en pleine foret. Au détour d'un bourg, une imposante cascade apparait, super il y a même un point photo. Whaou, cette eau se déverse sur une vallée. Bon il est 17h, maintenant il faut que je me trouve un point de chute, entre les lac de montagnes et ces bras de fjord, parsemé de ci de là de cascades. Je passe une station de ski, qui se trouvera "fantôme", et les campings ont beau affichés "ouvert", ça me tente vraiment pas. Je poursuis, et redescends dans une vallée bien plus hospitalière, avec comme cadeau de bienvenue, une jolie cascade, apprêtée pour les photos; on peut même passer derrière la cascade, c fabuleux avec la vue en transparence. Quelques minutes plus tard, c'est un joli camping à la sortie est de la ville de Norheimsund, le "Hadanger Feriesenter AS", dont les emplacements sont au bord du fjord "Hardangerfjorden". J'installe le van au plus prés de l'eau, quelques tables en bois sont là pour y manger ou discuter, juste avant le bord de l'eau. A cté un ponton en bois où de petits bateaux sont accostés, et accessoirement sert de plongeoir. L'eau serait elle assez bonne pour se baigner? essayons... ah oui! fraiche au départ, puis on pourrait s'y habituer, mais c'était juste pour la photo, alors je préfère me darder au soleil.
Quelle journée... et cette vue pour cette nuit, cet immense bras, avec des montagnes enneigées en face, sur lesquelles des nuages avec le soleil jouent aux ombres chinoises. Je ne me lasse pas de cette vue. Je sèche, je mange, j'écris devant cette carte postale. Finalement j'aurais bien avancé sur la route de demain, me permettant de profiter de chaque instant demain. Surement que je piquerais une nouvelle tête demain à la fraiche...

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MessagePosté: 22 Juin 2015 20:40 
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VWay of Life a écrit:
Si tu peux, fait la montée en train, et la descente en vélo, le chemin qui longe peu ou prou la voie ferrés en redescendant de myrdal est très praticable, sauf s'il y a encore beaucoup de neige.

Il y a 26 ans de cela, en arrivant à Flåm, je me suis baigné dans le ruisseau. (Frais, très frais).

Et il y a 2 ans, en dépannant un jeune couple de français en 2CV, en panne électrique sur le parking du camping, nous avons levé le camp malencontreusement sans payer nos sandwichs...

Si le snack bio à l'entrée du camping est toujours tenu par une jeune fermière qui sert ses sandwich à la viande de rêne, en étant affolée dès qu'elle a plus de 3 clients, laisse lui 30 kouronnes de la part d'un frenchie, je te rembourserai à ton retour en France.

Luc ;)


Bonsoir Luc,

oui en effet, c'est toujours le meme snack bio a lentrée du camping, mais ayant lu ton message que maintenant, je n'ai pu lui delivrer tes couronnes, donc tu es toujours creditaire lol
pour la balde en vélo, c'est fait et c'est top.
merci en tout cas

À plus tard....

Ben

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MessagePosté: 22 Juin 2015 21:37 
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Apres la montagne et les fjords, j'avais ressenti la même chise que toi en arrivant à Bergen... (Que je connaissais dejà en plus).

Tu dois etre ce soir près du Haranger Fjord ?

Si tu repars vers la cote sud ouest, sauf si tu as des points de chute bien définis, tu risque de regretter d'avoir quitté trop vite les Fjords et Fjlellets.

Profite bien, je rêve d'être là haut !

Luc, Islande - 24 jours.

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MessagePosté: 23 Juin 2015 21:19 
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23 juin 2015 Norheimsund - Kvanndal (-Ferry-) Kinsarvik - Stavanger (-Ferry-) Tau - Preikestolen : 77988 - 78284 = 296Kms (4060Kms)
Peut on parler de nuit ici, en cette période? la question est posée, car il n'y a pas eu de nuit "cette nuit"! ah ah et oui, tout le temps, entre 22h et 6h30, heure à laquelle j'ai decidé de me lever, bien avant le réveil, et bien que ce soit à 23h30 ou à 3h du matin, il faisait jour. Une lueur telle que l'on pourrait croire que le soleil se coucherait .... mais non. Le voici ce soleil de minuit. Ici c'est flagrant car il a tourné tout autour du fjord. Et une fois levé, il dardait déja, si bien, que je me suis mis tors nu et en maillot de bain, pour un bain norvégien, puis petit dej dehors dans la meme tenue.
Je cache pas, que j'ai eu un pincement quand il a fallu quitter cette vue incroyable.
Direction Kvanndal, la route longe ce Hardangerfjorden, que c'est beau... je m'éloigne du camping et je l'aperçois de loin au détour d'un contrefort. puis les haltes se font de plus en plus sentir, au regard du spectacle du fjord: des pécheurs, des élevages de saumons... Ah oui, désolé pour certains, mais le saumon de Noël n'est pas péché en rivière, mais a été élevé en bassin, et son instinct lui indique qu'il faut remonter le lit ..... d'un canon a eau propulsé. Tout de même, ils nagent dans un fjord. On les voit même sauter dans leurs bassins avec des filet en hauteur. D'un coté le fjord d'un joli bleu, avec sa rive bordée de neige de l'autre coté, et de l'autre coté de mon véhicule, une roche gris noire, qui brille en tentant de faire sécher cette eau descendant des hauteurs en cascade. La route se rétrécit, et les passages se font un peu plus délicat, quand des semi remorques me croisent. Aujourd'hui je prends mon temps, je n'ai aucun horaire, même si je dois prendre quelques ferry, je sais qu'il y en a toute heure, alors pas de panique, on profite (et j'ai profité a FOOOONnnnnnnd). J'arrive au quai de mon premier ferry. j'en vois un partir, mais pas de problème, j'attends le prochain, au soleil (et oui c'est un ciel bleu et soleil qui est là). Petit coup d'oeil sur Miss GPS (et oui, le GPS a une voix féminine), le ferry doit faire étape, pour traverser totalement. J'embarque, on sera pas plus de 4 véhicules. Et c'est parti... un ferry comme celui de la veille. Au milieu du fjord que j'ai contemplé toute la soirée, je m'aperçois, qu'en faite, l'étape de la traversé, est un charmant village vigneron, Utnes, qui se situe au croisement, de 4 fjords. Alors pour ceux qui aiment les grands espaces, avec des chutes d'eau, de la neige, et de la roche, bienvenue. En effet, à un moment quelque soit le fjord que l'on parcoure des yeux, on n'en voit pas la fin. Les flancs rocheux sont abruptes, et quand ils le sont moins, les fermiers en profitent pour cultiver raisin et arbres fruitiers.
Je débarque à Kinsarvik, et m'en vais longer le Sørfjorden. Quelques temps plus tard, je m'arrête pour acquérir des produits locaux d'un fermier cultivant la pomme. Il me renseignera, sur les alcools locaux, notamment, que seul le gouvernement les vends pour avoir la main basse sur toutes les taxes; ainsi ils sont vendus dans des endroits spécialisés. Toutefois, ses produits sont rudement bons.
Direction Stavanger, toujours en longeant ce dernier fjord, c'est un concours de cascades qui débute: la plus haute (facilement plus de 150 à 200m), la plus large (au moins 30m), la plus vive (deux torrents cote à cote se rejoignant et offrant un lavage gratuit par brumisation à tous véhicules aux abords). A cela s'ajoute les points de vus panoramiques, les élevages de saumons, les imposants navires croisants.... Il n'en reste pas moins qu'il faut rester concentré sur la route, tant certains passages sont étroits, et demande de se serrer sur son coté, ce que ne fera pas cette c..... de schpountz avec son gros blanc (camping car) et qui me claquera le rétro. heureusement ma vitre étant ouverte, je récupère sur les genoux les morceaux qui se décapsule lors du choc. Je m'arrête, mais pas elle. Je regarde mes morceaux, et reclipse l'ensemble sans heurts, un petit coup de gratounette sur le choc du rétro et ni vu ni connu (heureusement!!!). A quoi bon, la courser, l'insulter probablement, me prendre la tête alors que l'on se comprendra pas, alors que finalement le van n'a rien (j'espère que ce n'est pas leur cas, hi hi hi). Bon je repars avec vigilance, car si les chauffeurs de poids lourds sont respectueux, nos amis les gros blancs pourraient en prendre de la graine (pas de généralité, pas d'amalgame). J'arrive au terme de ce fjord, par un ville spécialisée dans les minerais, avec sa mine en grosse activité. Le coin en est truffé. Quittant cette eau salé, la route longe un joli torrent, sur 1 km, pour découvrir un lac de montagne (oui un LAC, dont de grande taille). Et pour être remplis, il faut qu'il y ait beaucoup d'eau, et rapidement, l'oeil, et le deuxième aussi, donc les yeux, vers un halo de bruine se formant plus loin, aux abords d'une majestueuse chute d'eau, puis une autre en face, et ainsi régulièrement, tout le long de cette étendue d'eau.
En gros, le cycle est : Fjord, au dessus des torrents s'y jettent, ces torrents proviennent de lacs de montagnes, qui eux mêmes sont remplis par des cascades qui peuvent aussi se jeter dans les fjords. En bref, c'est un défilement de cartes postales et de décors féeriques qui se sont déroulés devant moi, me faisant faire des pauses à répétition, telles qu'a la fin je ne m'arrêtais que pour regarder.
Si hier, c'était top, aujourd'hui, c'est sublime, époustouflant, majestueux (euh non gardon le pour demain celui là, des fois que...)
Au détour de la route, en descendant d'une vallée, et rejoignant un bout de fjord formant une baie, bien que je savais que ça existait dans ce pays, après avoir vu un de ces documentaires XXL lors des temps de pause au boulot; la construction d'une plateforme pétrole offshore. Whaou, c'est gigantesque, même si je me trouve de l'autre coté de la rive. Que de surprises...
Afin d'arriver à Stavanger, Il est bon de prendre un ferry. Mais pour arriver au quai, ce ne sera pas moins de trois ponts en forme de montagne russe (pour que les navires passent en dessous), reliant les iles interposées, qu'il faut traverser. Et là, oui c'est un ferry, mais pas de la même taille que d'habitude, mais une sorte d'arche de Noé ou piétons, semi remorques, voitures et tous types de véhicules, peuvent y embarquer, si bien, que lorsque j'embarque, une du pont se lève pour faire accéder les voitures dans la cale sous le niveau de l'eau, tandis que les mastodontes reste sur le pont principal. Ca a l'air d'une ligne très empruntée. Pas moins de trois ferry, se relayent pour la rotation. Je débarque premier véhicule d'une longue file, à 90Km/h sur la voie, puis après un sens giratoire, on traverse deux ilots par des ponts, puis deux bras du fjord, comme à Oslo, par des tunnels passant en dessous, si bien que l'on plonge à 8%, puis remonte avec la même pente, en double voies. Que d'infrastructures inédites. Quand à Stavanger, une ville carrefour entre Bergen et les ports du sud, également le croisement de tous les bras (sinon presque) des fjords. Petite beauté à l'écart de la ville, ces trois épées de granite, plantées dans la roche pour célébrer une bataille en 1600 (épées d'une hauteur de 10m). Une fois de plus je m'attarde pas dans cette ville, car la nature me manque déjà.
Direction le preikestolen, via un ferry (pareil que pour celui de Stavanger) en direction de Tau. Le temps se gate, avec des gros nuages gris, une jolie brise marine, et quelques clapotis. Guère à voir sur la passerelle. Au loin j'aperçois des bruloirs le long des villes. Ne serait ce pas la St Jean, en plus de l'anniversaire de ma soeur? En effet, d'où les bûchers édifiés et brulants dans chaque ville. Ici c'est férié, ce pourquoi je voyais beaucoup de monde et des compétitions de plusieurs sports hier, car il doit exister un pont férié. La cote à la sortie du ferry, avec ce temps, n'attire pas trop. Je monte par la petite route jusqu'au parking final pour voir d'où je partirais demain, puis redescend au camping de Preikestolen (que je croyais glauque) qui contre toute attente, est relativement sympa, avec douche chaude et wifi gratuit pour 240 NOK. Repas rapide, douche, et dodo. demain il devrait faire beau, ou en tout cas de belles eclaircies.
Quelle journée, quand je vois les photos, c'était comme si j'etais passé entre le pays des elfes et des hobbits.

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MessagePosté: 23 Juin 2015 21:20 
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Oui Luc, mais après les fjords, place à la chaire....

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MessagePosté: 24 Juin 2015 08:53 
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Quand tu seras au Preikestolen, n'hésite pas à continuer la grimpette, la vue du dessus est juste hallucinante..
J'ai hâte de voir tes photos.

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MessagePosté: 24 Juin 2015 18:46 
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24 juin 2015 Preikestolen - Ludesnes - Kristiansand : 78284 - 78624 = 340kms (4400kms)
Je me léve à 6h00, pour un départ du camping à 6h45. Je me gare au parking le plus haut, pour le départ du sentier, et à cette heure ci, il n'y a pas foule. Il y a deux solutions aujourd'hui: soit je pars tôt et je risque d'être presque seul en haut du Preikestolen, même si les nuages sont bas; soit j'attends que ça se découvre un peu (si ça se decouvre...) avec forte affluence. Comme vous l'avez déja compris, j'ai choisis la premiére solution. Bon je pars du parking, lis les différents panneaux, et recommandations, et suit le petit chemin de départ, puis juste devant l'écriteau d'indication de chemin il se divise, et je prends à gauche, mais ça monte dur dur et le chemin ressemble à une monotrace au milieu d'un éboulis. Saperlipopette, ça me parait bien étroit et risqué, de passer par là, pour bon nombre de touriste... je redescends, puis une envie pressante, me fais revenir au parking. personne pour demander ma route. Tant pis, j'y retourne, gravis les éboulis, tout en remarquant qu'il y a d'autre traces de pas, et que le sentier est déja tracé, mais sans les repéres (T rouge). Je monte et finalement retrouve une voie romaine, bien large, qui elle est la vraie voie pour la destination. lol, je me suis bien demandé tout de même comment ils faisaient passer certaines personnes par les éboulis.
Des panneaux explicatifs sont semés tout le long de la progression, et à chaque difficulté du parcours.
Je m'échauffe par une montée de marches taillées dans la pierre, toute d'hauteur inégale, avec de temps à autres, des roches en guise de marche. La première difficulté, est passée, avec comme récompense, sur une grosse roche, une table en bois, pour admirer la vue, sur la baie et ses innombrables iles. Il fait gris mais on voit quand même pas mal de détails.
Ca redescends un peu, puis, un long chemin en bois est posé sur une tourbe, avec un ruisseau au milieu. Déjà j'aperçois des marcheurs, pas beaucoup, mais on est trois ou quatre à monter à allures différentes. en contresens, je croise deux jeunes traileuses, puis des randonneurs avec sac à dos, qui ont du bivouaquer sur site.
Allez c'est reparti pour la plus grosse des difficultés: enchevêtrement de roche, cailloux, racines, marches, tout cela pour gravir la montagne sur une double distance que la précédente difficulté. ça permet d'ouvrir un peu la polaire, et également le col du manche longue thermo. Il se met à bruiner. Mince, si c'est ainsi en haut, ça va être dur de voir quoi que ce soit.
J'arrive à des petits lacs de montagne, où, selon les écriteaux, on peut se baigner (euh non pas là, fait déjà froid avec la polaire). Des tentes sont installées a coté des étendues d'eau, comme quoi, il y en a qui ont osé.
Le chemin indique un tout droit, sur des roches résolument plus douce et plus ronde, jusqu'à des passerelles en bois avec des chaines fixées à la roche, car le vide est proche; Quelle jolie vue sur les lacs, la cascade, et un bout d'un fjord.
au détour de quelques passages étroits, la chaire de Norvège se tient là, devant moi. Oui, le Preikestolen, veut dire "la chaire". Un couple y pic-nic déjà, et deux femmes se photographient. Au bord de cette plateforme grande comme un demi court de tennis, il y a un vide directe de 604m au dessus du fjord "lysefjorden". Pas de chaine de sécurité ou de garde fou. Ici la responsabilité de chacun est totale. Même au vu des conditions météorologiques, ça reste majestueux, on voit correctement le fjord, on distingue nettement les flancs et les prairies environnantes, y compris la ferme avec ses herbes coupées et roulées sous des sacs blancs. Plusieurs angles de prises de vues sont possibles, et à tour de rôle on s'installe pour poser. A 5, c'est plus facile de jouer le jeu. On parait tout petit face à la roche et le fjord.
Un autre sentier repars du monolithe, et monte, ainsi on le surplombe, donnant une vue insaisissable sur cette pierre plane, qui flotte au dessus du vide. Je serais le seul a repartir par ce chemin, qui contourne la montagne, et rejoins au niveau des lacs. Au passage, il y a une vue d'ensemble entre la baie et ses iles, les lacs de montagne, et le fjord : grandiose. Oulà, d'un coup, le vent se léve, et il fait froid, au point de regretter de ne pas avoir pris les gants. Peut etre que ça va pousser les nuages, mais pas de ce coté... Je redescends, et croise deja quelques groupes de touriste. Plus je descends, et plus je vois des tour-operator au grand complet, monter, avec des vêtements inappropriés, pour ce genre de balade, annoncée théoriquement pour 4h (sandales, botte de moto, jeans, polo de ville, mocassin...). Biensur, lors de la descente, j'ai croisé mes amis les "tongs". J'ai finalement fait le bon choix de partir tôt, car là haut avec tout ce monde, impensable de prendre des photos correctes, a moins de jouer à celui qui reste sans sauter!
Bon nombre de pensées, m'ont traversé lors de l'ascension, déjà le film les randonneurs, "talon pointe, coeur poumon", puis ce cher Mickey avec son "tu as fais le plus dur", ou encore a mes années ultra trail avec Philippe et Jean Chris.
Presqu'arrivé au parking, je me surprend de comprendre mon erreur des éboulis, car voulant tellement prendre un single-track au départ, je n'ai pas vu la voie royale juste à coté, Ah Ah Ah, ne pas confondre vitesse et précipitation.
Un retour au camping pour prendre la douche, et emballé c'est pesé en 3h30 douche comprise.
11h, je me dirige vers le sud. C'est en passant par les departementales, que je passe dans des bourgs, où la seule vie, sont des fermes agricoles, sans autre batisse qu'une église. je me dirige vers le phare de Ludesnes, le phare le plus au sud de la Norvège. Par rapport aux infos du guide du routard, je dois mon salut à un bus touristique devant moi qui y allait. Tout ce chemin (certes joli le long d'un fjord), pour un petit phare en bois, haut de 10m, avec un vent de folie, pour admirer la mer en grand élevage de moutons, et de quelques presqu'iles.
Je ne m'attarde pas trop, et me dirige vers la dernière destination de Norvège, à mon programme : Kristiansand. Je passe à la gare maritime, pour voir si il y a un bateau se soir pour le Danemark, mais que ni ni. Donc je conserve mon billet, pour demain à la fraiche.
Je trouve le camping le plus proche, et m'installe face à la mer, devant deux petites plages, sans possibilité de se baigner due à la prolifération de méduses. pas trop tarder à manger, doucher et dormir, car demain s'annonce long et épique.

Merci Vince, les photos dans 1 semaine

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MessagePosté: 26 Juin 2015 07:09 
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25 juin 2015 Kristiansand (Norvège) (- Ferry -) Hirtshals (Danemark) - Billund (Danemark) - Manheim (Allemagne) : 78624 - 79737 = 1113Kms (5513Kms)
Par un levé aux aurores de Norvège, bref à 5h, pour un départ à 5h45, je me retrouve rapidement à bouchonner devant le bateau (catamaran) qui m'emmènera sur les cotes Danoises. Il parait petit de l'extérieur, mais à la vue de tout ce qui y rentre, ça devient impressionnant. En effet, c'est pas moins que 4 étages et demi qui portent les voitures, en laissant les gros camping car et poids lourds sur la base principale. Sur le pont arrière, je vois s'éloigner le terrain de jeu de plusieurs jours et de nombreux mois de préparation. Un peu de nostalgie s'échappe comme les vapeurs d'eau des vagues créées par les 4 turbines à hautes pressions du navire. Allez plein gaz à la sortie de l'estuaire, je n'ai plus qu'a m'assoupir dans un des fauteuils.
Hirtshals, c'est le débarquement, derniers rentrés, premiers sortis. Je file sur Billund, au lieu Danois, pour sa fabrique de LEGO (connu du monde entier).
Le Parc Legoland, est le fruit, de la reconnaissance internationale de ses jouets. Ce ne sera pas moins de 65 millions de briques qui m'accueillerons, composant des monuments connus ou encore des vaisseaux spatiaux (Guerre des étoiles). C'est un parc réservé surtout pour les enfants. toutefois, passant par là, j'i joué à quelques manèges. Arrosage d'eau, montagnes russes, guerre des étoiles, visites de monuments miniatures, ça me fera une belle pause sur la route.
Allez, le gris morceau maintenant. mon objectif : L'Alsace. J'avance jusqu'au sommeil, et ce sera pour minuit trente. C'est vrai qu'ici il y a une nuit!!! qu'ils sont loin les fjords déjà....

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MessagePosté: 27 Juin 2015 10:49 
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26 juin 2015 Manheim (Allemagne) - Rothau (France) - Nancy - Neuves-Maisons - Grenoble : 79737 - 80639 = 902kms (6415kms)
Réveillé par un semi remorque en préhauffe, je me réveille vers 7h sur cette aire d'autoroute. En descendant du van, je m'apercois que des gens dormaient dans des couvertures dans l'herbe, car ils n'avaient rien d'autre. Je range tout, et m'arréte à la prochaine (vraie) aire d'autoroute, pour prendre une douche.
200 kms plus loin, me voici à Rothau, en Alsace. Mon collègue Pierre-Jean, m'en avait parlé au boulot, quand je lui avait parlé que j'aurais voulu passer par la Pologne pour visiter aushcwitz lors de mon retour de voyage. En effet, si la mesure, n'est pas la même, l'esprit et le dégout y sont.
Le Struthof, camp de prisonnier allemand, four crématoire, et lieu d'expérimentation médical nazi. Le lieu, est un camp à flanc de colline, où des baraquements, deux a deux se partagent une planche de niveau. En bas, "l'accueil" des prisonniers, et le four crématoire, sans oublier une salle d'exécution par tir par balle, et une salle de pendaison par 4 crochets de boucher. A coté de l'entrée, une lueur scintille à jamais, car ici était disséminé les cendres du four dans le potager, cette lumière en est la mémoire. Le camp était entièrement électrifié, avec un double grillage et des miradors. Tout était fait pour torturer et amoindrir les prisonniers, de l'appel, où les valides devaient tenir debout les morts, 2 fois par jour, jusqu'aux corvées, et aux tortures. Pour ma part, si on en parle dans l'histoire de france, lors de la scolarité, j'étais "curieux" de voir comment c'était. pas une curiosité mal placée, mais plutôt, voir ce que l'homme peut faire de pire à ses congénères. Le dégout, le mal être, ne me fera pas trop rester sur place, tant les écrits et les explications sont poignantes. Lors des visites de groupe, comme c'était le cas, le portail d'origine d'entrée du camp, se referme derrière vous comme un couperet, alors qu'au milieu des baraquement, une corde de pendaison, trône sur l'aire d'appel.
Cette journée est particulière, pour moi. Pas d'attraction touristique, pas de grand paysage, mais une journée pour ma mémoire, pour me souvenir d'où je viens et honorer la mémoire de mes "pères".
13h, j'arrive à Nancy, qui a bien changé depuis ma dernière visite, il y a trois ans. La place Stanislas, brille toujours de mille feux, avec sa parure d'or, quand au parc de la pépinière, je reconnais quelques allées, mais JoJo le gorille est mort, et la fausse aux ours à été rebouchée. Toutefois, je souris quand des jeunes enfants crient "léon" au paon, pour qu'il fasse la roue, comme quoi les générations passent et les surnoms restent. Quelques courses au marché local, puis je me dirige, dans le village qui a bercé mon enfance, Neuves-Maisons, où les parties de pèche, les cueillettes de fruits, l'attrait à la nature inculqué par mes grands parents maternels.
Là aussi, ça change de ce que j'ai vu et connu. Un tour du coté du cimetière, pour fleurir les tombes, et me recueillir. Voilà, je me "reboot", je sais où je vis, d'où je viens, je suis dans un espace plan (abscisse et coordonnée), il me reste à mettre les moyens pour un projet de vie, afin d'être dans un espace tridimensionnel, et ainsi acquérir le mouvement.
La route jusqu'à Grenoble sera rythmée par de nombreuses pauses, tant je suis fatigué. Il est bon de sentir l'air des prés, de voir toutes ces terres cultivées, donnant plusieurs couleurs au paysage. Si on a pas les fjords, les vikings, et la rigueur des pays nordiques, on a l'histoire de france, le terroir, la culture de village, et le "bon vivre" à la française.
Grenoble, est fort sympathique, avec son vieux quartier, et ses places antiques. Ville estudiantine, elle parait bouger lors des périodes scolaires.

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MessagePosté: 28 Juin 2015 11:08 
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Re-merci....

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MessagePosté: 30 Juin 2015 10:02 
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29 juin 2015 Grenoble - Sisteron - Digne les bains - Nice - Monaco : 80639 - 81322 = 683Kms (7098Kms)
Quel joli week end; oui super même. Petit footing, pour décrasser mon cœur, après tant de kilomètres véhiculés, puis ce sera une balade à Annecy, avec son vieux et son lac, repos, et farniente. Une jolie et grosse meringue à la fraise, et une coupe glacée pour se rafraichir, et le soir un joli moment au restaurant du pécheur à Aix les bains, avec grande vue sur le lac.
Le dimanche, ce sera une jolie balade, dans le massif de l'oisan, au dessus de Chamrousse, avec quelques percées sur la deuxième partie du parcours de la Mégavalanche. quelques bonnes baignades dans les lacs d'altitude, et jeux avec le chien (trop top ce chien), puis séance de bronzette (ou brulage plutôt), et retour vers le départ. Petit apéro, pour se reposer un peu.
Aujourd'hui, départ de Grenoble, pour rentrer (snif). Pas envie de me taper que de l'autoroute, donc à Sisteron, je rentre par dignes les bains, puis Entrevaux. Petite accélération a partir de là, quand un confrère monégasque me dépasse en S4 Audi. Même pas peur, mon van la tenue jusqu'à Nice. ah oui, déjà Nice....
Profitons en pour allez voir les amis de "la roue libre", entre Nico qui a joliment fini l'ironman hier en moins de 12h, et Giordy qui finit deuxiéme du VAE de Millau, on a pu discuter un peu, et eventuellement d'une future acquisition....
Aller, tant qu'on y est, rentrons à MC. Pfffff tout ce qu'il y a dans se van, entre les habits, la vaisselle, les souvenirs, les choses qui n'ont pas servis.... Et puis ce sera le tri, les machines à laver, le chargement des photos et vidéos sur l'ordi, et toujours les souvenirs en tête de cette merveilleuse escapade, qui finalement, m'aura mis l'eau a la bouche pour d'autres trips avec ce California. Voilà, plus qu'a trier tous ces souvenirs, et préparer la prochaine aventure.
Vivement le prochain....

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