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MessagePosté: 15 Juin 2015 05:32 
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Dommage pour ton vélo en effet.
Continue bien ton périple
et merci pour tes récits quotidiens :cool:

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T5 California Confortline Edition - 66000 km - 123 nuits à bord Image


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MessagePosté: 15 Juin 2015 20:19 
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Super ton périple ! Bravo pour ce report aussi détaillé… mais on peut avoir quelques photos, s'il vous plait ? (on adore les photos, on rêve, on est transporté, on s'y croit !)
Désolé pour ton vélo, c'est vrai qu'il faut toujours faire très attention…

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Notre maison de campagnes : un très confortable Confortline 180 BiTDI 4Motion blocage de différentiel beige métal


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MessagePosté: 15 Juin 2015 21:27 
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Je te le souhaite bernard87. Maintenant, si tu as un vélo de ville non électrique (lambda), tu ne risques pas grand chose.

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Comfortline , 195ch TDI, 4 Motion, 2007 , GPS, Auto radio Multimedia et GSM, Tuner TNT, Auvent, climatronic & chauffage stationnaire, Attelage, Porte 4 vélos & snowboard Thule Backpac973, vitres teintées noires, 2x Panneaux solaires 120w, Boiler


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MessagePosté: 15 Juin 2015 21:27 
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14 juin 2015 Copenhague - Malmö - Lund - Fjäras - Göteborg - Kungalv - Kladesholmen : 76310 - 76746 = 436kms
apres une nuit bruyante (entre l'autoroute et la discothéque jusque deux heures du matin) la nuit a été courte. 8h, ça sonne, on replie tout, meme si le auvent est humide, et je me dirige au centre de police de Copenhague. Aucune plainte pour vol de vélo n'est possible sans le numéro de série du dit vélo. N'ayant pas cette nomenclature sur moi, je devrais formuler ma requête via un fichier web. Qu'à cela ne tienne.
Direction la suède. Je repars, et traverse la mer séparant les deux pays via un tunnel puis un superbe pont. du pont on voit un champs d'éoliennes marines, il doit y en avoir une bonne trentaine. de l'autre coté on distingue la cote suédoise et la tour Turning Terso de Malmö. Les 4 piliers du pont, sont comme des dorsales d'une espèce de Godzilla, prenant pieds dans les eaux et surgissant de par et d'autre du pont, soutenant le pont entier par des câbles.
L'arrivée en Suède, se fait par Malmö, et par des architectures contemporaines en forme de soucoupe, de batiments penchés ou encore cette tour qui se torsade en direction du ciel. Cette Derniére est le phare d'un gigantesque quartier moderne qui surgit de terre. Il y a un effet bizarre, car il y a beaucoup d'habitation et si peu de personne en extérieure, alors qu'il fait beau et encore bon. sensation que j'aurais durant toute la journée.
Finalement cette première citée est pauvre en visite. Place à la cathédrale de Lund. Cette grande cathédrale en pierre grise ternie par les années, se dresse, comme une ramification de plusieurs chemins de pèlerinage. un peu comme St Jacques de Compostelle, mais cette fois en l'honneur de Marie. Toute la ville de Lund garde un joli caché ancien.
J'aurais dut m'arrêter ici pour la nuit,mais il n'est que midi, du coup je décida de poursuivre ma route quitte a avoir une journée d'avance, qui pourra servir à des randonnées, faute de vélo.
Direction Fjäras, où se trouve une centaine de monolithes planté dans un champs. Pas plus de précision sur site, si ce n'est un chemin éducatif sur les pratiques ancestrales et sur un ancien glacier devenu lac. Le vent s'est levé, et les températures ont chuté à 15°. Je pense que le short (habit de vacances) va se transformer dés demain en pantalon avec sweat.
En arrivant à Göteborg, je retrouve cette façon de moderniser la ville à grand coups d'architecture contemporaine, et ne retrouve pas les remparts d'autrefois de la vieille ville. A cela s'ajoute une grande manifestation "Gay", et des travaux un peu partout en ville, sans oublier la voix de mon GPS qui n'arrête pas de me demander de faire demi tour (mais je peux pas avec la manif et les travaux). Bref, un tour en van, faute de mieux et je repars de suite sur une autre destination.
La forteresse de Kungalv, à 15km au nord, est célèbre pour défendre les intérêts de la Norvège quand sa frontière était dans les terres (maintenant) suédoise. Jolie visite de cette bastide, sur une colline surplombant pratiquement tous les alentours. De nombreuses explications complètent la visite, avec certaines mises en scène.
Finalement, après une journée en demi teinte (voir, sans teinte), car j'accuse le coup de la perte du vtt qui m'aurait bien servi aujourd'hui, j'arrive dans ce que j'espérais voir : un archipel de granit et de verdure, avec de charmants villages de cabanes rouges, où viennent les notables passés leurs week end. Actuellement, ça ressemble d'avantage à l'ile de ré en hiver, où seuls quelque locaux résident à l'année. C'est charmant. si bien que je décide d'y passer la nuit, là sur un petit parking à peu prés à l'abris du vent (gros vent) sous un soleil qui ne veut pas se mouiller dans la mer (elle doit être fraiche).
Je dois dire que j'ai eu un gros coup e blues aujourd'hui a cause du vol, au point de ne plus me sentir à l'aise même pour laisser seul le van, à cela s'est ajouté le sentiment d'éloignement et d'être seul. Merci à ma soeur de m'avoir contacté, pour me rebooster. Une grosse nuit de sommeil et un bon petit dej devrait me faire du bien, pour profiter de la Norvège après demain.

15 juin 2015 Kladesholmen - Fiskebackskil (par Henan) - Fjällbacka : 76746 - 76909 = 163Kms
Nuit reparatrice et levé à 8h, mais toujoujours cette sensation d'être bien plus tard, car le soleil est déja à son zénith pour une dizaine d'heure environ. Une fois bercé par quelques rafales, je me suis bien endormie, et au matin le vent s'est atténué, ce qui a permis au soleil de chauffer l'étage du van. Allez je file aux wc et douche, repérés la veille sur le port. Ah oui la douche est gratuite, proprette et chaude, à 38°, du coup on y reste pas des heures sauf pour etre ébouillanté. Petit déj a moitié sur le parking du port, où il n'y a pratiquement personne, et quelques photos (encore...) avec ce soleil rayonnant. on arrive à voir les gigantesques "porte container" qui s'échappent d'Oslo (à 250 kms d'ici).
Je prends plaisir ce matin à regarder ce paysage composé de cailloux ronds et de petites maisons rouges ou blanches toutes dans le même style, où régne, un silence et une tranquillité incroyable. Biensur, ce ne dois pas être encore la grosse saison, car peu d'occupation sur place.
On the road.... direction Fiskebackskil par Henån, pour éviter les ferrys sur la route. petite départementale qui serpente entre les iles, en les traversant soit par tunnel soit en les enjambant, laissant place à de jolis points de vu, sur des chenaux bordés de maisons avec pontons, et s'ouvrant sur des golfs parsemés d'ilots. Les aires de parking sont bien aménagées avec des wc proprets et avec gyrophare en toiture des fois que l'on ait des envies pressantes. Quelques bolides seront de la partie, témoignant du qualité de vie des alentours. Qu'il est bon d'écouté du "Nougaro" sur ces routes chantantes. Ce village arrive à point, pour une petite promenade. Tout d'abord on contourne le moulin a vent, de l'époque, pour sillonner les champs dont l'herbe est fraichement coupées pour les "foins", hmmmm cette odeur... me rappelant mon enfance, et les journée à charger les bottes de fouin avec un ami de mon grand pére. Le sentier vient mourir sur la plage. deux suédoises, viennent y faire bronzette à l'abris du vent. De plus prés, je me garderais de me baigner, car des méduses blanches parcourent le bord de mer. Au bout du ponton, sur le promontoire du plongeoir, on admire l'ensemble du golf, les bateaux de croisière au loin, et les quelques plongeurs à bouteille à la chasse aux crustacés. que cela est reposant. De là on arrive sur les bords du village, avec son restaurant chic, et les premières maisons typiques (on se croirait entre la série "le prisonnier" et l'ile de ré). Sur ces iles, doit exister un code pour faire respecter le silence, car même les artisans locaux préfèrent mettre des casques anti bruit qui peuvent recevoir la radio FM plutôt que de brancher un poste radio. Pas de télé forte, pas de klaxon, ....
Pas grand chose d'ouvert pour manger, a part un resto, qui, malheureusement ne retiendra pas mon attention, car leur terrasse est en réfection à grand coup de ponceuse, alors avec ce temps si c'est pour manger en intérieur, non merci. Il fait entre 13 et 15° mais sec, donc le t-shirt est supportable, et dés que le vent s'arrête, alors là ça chauffe.
De retour au van, je pense m'arrêter sur la route, en direction de ma prochaine étape de la journée. Et sur la route, une jolie zone commerciale me tend les bras avec le vrai Ikea suédois! un petit tour dans le supermarché local, pour me rendre compte des spécialités locales. Mon repas du midi sera une salade composée des spécialités locales (pas trop mauvais) et se soir ce sera un plateau de la mer sur pain citronné. Une sorte de fromage retiens mon attention, car ils s'en servent pour les casse croutes du midi sur du pain avec quelques herbes. Allez on charge tout ça, et en avant pour Fjällbacka.
Alors là, c'est l'emmerveillement. tout d'abord le camping est correctement entretenu, et peu de gens pour l'instant. ensuite la ville: des maisons de pécheurs entretenus pour les locaux ou des locations, puis des villas structurés de la même facon avec les mêmes materiaux, ou encore des habitations recentes ne dépassant pas les deux etages, se fondant dans la masse. Pour la petite histoire, Ingrid Bergman (l'actrice) est venu plusieurs fois y séjourné (d'où le buste sur une des places), et aurait dit "il faut absolumment voir un coucher de soleil à Fjällbacka". Bon et bien je sais pas trop à quelle heure il va se coucher se soir, car il est 20h19 et il est toujours haut dans le ciel. Je vais tout faire pour voir si Ingrid a raison. En tout cas, lors du soleil à son zénith, c'est déja joli. le contexte: une jolie rade entourée d'iles et d'ilots de granite arrondi par les vents, avec des chenaux d'ici et là, quelques coniféres sur les collines, et le village avec un enchevétrement de maisons et maisonnettes, de couleures rouges ou blanches voir jaunes, et ce soleil qui donne une mer de bronze frémissante par le vent soufflant. quelques fois, on voit des mats de bateaux à voile jouant comme des marionnettes derriére les collines. sur certaines iles, des maisons existent, accessible que par bateaux. Tout est propre et sans bruit, seuls ceux des éléments naturels persistent.
Après un joli tour en ville, je prends un escalier de bois puis de roche, escaladant la colline de pierre derrière le village. Parcours pittoresque, qui mène d'abord à un étroit canyon, où le promeneur passe sous trois énormes bloc de pierre retenus en suspend par l'étroitesse de la faille. puis ensuite on arpente un escalier de bois pour accéder au sommet, et là! WHAOUUuuu...
Ce n'est plus, qu'une rade, mais une myriade d'iles et d'ilots autour de la rade principale, avec des villages au loin, des énormes bateaux au loin, des dizaines de phares prévenant des dangers. Sur ce gros cailloux, existe des étangs et des marres, qui permettent à l'apprenti photographe que je suis, de pouvoir jouer avec les lumières, les profondeurs et les nuances. Je prends tout de même un instant pour scruter tout ce décors, qui m'apparait comme une scène miniature du musée d'Hambourg. Mais pour identifier ce paysage, quoi de mieux que d'écouter l' "Ave maria" de M. Pavarotti, suivi de "touching tongues" de M. steve Vaï. Instant suprême. je me balade ensuite sur ce caillou, puis je retombe sur le camping.
Une partie du plateau de la mer avalé, je continue de me faire dorer au soleil, dans un calme olympien.

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MessagePosté: 15 Juin 2015 23:05 
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Sympathique report en live, avec un ton propre. Merci du partage.

Désolé pour ton vélo, une marque exotique, et pleins d'antivols, un collectionneur fétichiste a du croire à une pièce rare (pourquoi voir du négatif ?).

Si tu as le temps, le miniature wunderland de Hambourg est à voir. Pense à réserver à l'avance par internet. Beaucoup de monde aux horaires conventionnels, préfère une visite très matinale pour être à l'aise.

Un projet similaire se monte actuellement vers Lyon.

Bon périple.

Luc :wink:

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200 nuits à 4 en 180 DSG7 Confortline (Vendu)
Tout à écrire en Coast 150 BVM 4RM Bloc Diff
Et aussi un peu en VU 140 4RM
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Projets : Sardaigne, Croatie, Irlande, Canada, Rte de la Soie, Dorsale Américaine


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MessagePosté: 16 Juin 2015 07:05 
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Bonjour et merci Luc, j'y suis déjà passé, et en effet c top.
Je continues vers la norvege, et pense m'arrêter a Hambourg, une deuxième fois pour visiter la ville.
A bientôt

Ben

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MessagePosté: 16 Juin 2015 07:50 
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Bon ben je suis fan... :wink: J'adore le ton de ton post.
Je suis et note les coins où tu flaches, au cas où mon périple prochain me mène pas loin de tes pas.
Tu semblais prendre bcp de recul par rapport au vol de ton bike...pour le coup le contre coup me semble "normal".
Je vois cela comme une leçon : on prévoit des choses, la vie en décide autrement, savoir s'adapter et continuer avec le sourire pour profiter de la suite. Pas toujours facile à faire !
J'espère que la suite de ton périple va t'apporter bcp de choses positives

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California T5 avril 2005 - 104cv - vert fresco - porte-vélos
Contrat garantie supplémentaire gratuit : 48 mois ou 80 000 kms


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MessagePosté: 16 Juin 2015 12:01 
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Bravo pour ce report, j'aime bien les commentaires et ton point de vue sur les pays nordiques, c'est tout à fait ça!

Et vivement les photos, car d'après ce que tu décris, on va en prendre plein les mirettes! :cool:

Bonne continuation, "On the road again"...! :wink: :cool:

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Le CriticakouaBeach- T5 California Beach - avril 2015 - 140ch - CG 6 - 4M - Bloc diff - 143 000 km - 280 nuits (19 nuits en 2023)
Le Califakouatique- T5 Calif Confort - 2005 - 130ch - CG 5 - 248 nuits entre 2008 et 2015 - vendu à 146 000 km

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MessagePosté: 16 Juin 2015 21:50 
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Merci bernard87 et criticakouatique,
Le bike m'aurait bien servi today et dans deux jours, pfff
Je vais faire la déclaration de vol, seulement maintenant, je viens de récupérer le numéro de série du châssis.
Bref on the road again

Pour les photos ça sera a mon retour, car il faut les redimensionner, et là, j'ai pas trop de temps.

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MessagePosté: 16 Juin 2015 21:51 
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16 juin 2015 Fjällbacka - Tanumshede - Aspeberget - Litsleby - Blomsholmsskeppet - Oslo (Norvége) : 76909 - 77173 = 264Kms
Pour répondre à Ingrid, j'ai assisté à ce coucher de soleil sur Fjällbacka, et c'est joli sans plus, on va pas être méchant non plus, mais j'ai vu mieux. Ca reste romantique magique, d'autant plus qu'ici, on a l'impression qu'il ne s'est pas vraiment couché, puisqu'une lueur persiste jusqu'à ..... et bien jusqu'au prochain jour. A part un gros blaireau de schpountz qui aura claqué les portes de son van comme d'autre comptent les moutons, pas grand chose a écrire sur cette nuit.
C'est pas tout ça, mais le théme d'aujourd'hui, reste sauvage. rien de tel qu'un morceau de Public Enemy pour lancer la tendance, aprés avoir payer un peu trop fortement à mon gout, un camping dont les installations sanitaires sont à revoir.
Après les Viking, me voilà transporter le temps d'une journée, dans "L'âge de bronze". Période assez méconnue tout de même.
Tout d'abord, faisant fit de mes guides michelin et routard, je me dirige vers Tanumshede, haut lieu des celtes. A 10h, il y a peu de monde, et tant mieux. Je commence la visite du musée (Gratuit, une fois n'est pas coutume) retraçant la vie d'une famille celte, puis, ouvrant la porte de l'autre coté de l'edifice, c'est un village qui a été reconstruit tel que les historiens peuvent le décrire. Un enclos, avec deux batisses, l'une plus agée que l'autre, un potager avec les plantes nommées en celte, un abri de confection d'habit en peau d'animaux, le tout avec les brebis, allant et venant dans les batisses. Tout est expliqué en francais. dans les deux batisses, on peut y voir les meubles d'époque ainsi que les dispositions des lieux avec leurs explications. Un chemin, quitte ce petit village, pour s'aventurer dans les bois. Parcourant cette promenade, la description des lieux va de l'élevage des cochons domestiques (avec deux pentionnaires de belles tailles), au site d'offrande aux dieux, différents piéges pour chasser, jusqu'à l'arbre magique adulé. Mais voilà, ça ne s'arréte pas là. il y a le plat de résistance: les gravures rupestres. Tanum est connu dans le monde entier, pour avoir la plus grnde concentration de gravures rupestre au monde (UNESCO). De plus, les motifs sont d'une grande diversité. Ils peuvent atteindre 2m10. La partie de l'autre coté de la route, est sur le théme de la fécondité, et des amoureux, bien que de nombreux bateaux apparaissent, soit comme moyen d'aller au Valala (paradis) soit pour transporter des divinités. Au sommet de la colline, il y a deux enormes cairns, défunts ou défuntes, ensevelis là en bord de mer, car à l'époque les mers etaient plus haute de 7 à 18m. J'y ai même croisé Thor dans son char tiré par un mouflon et projettant des éclairs (pourtant il n'y avait pas de logo "marvel").
Ces représentations m'ont mis en appétit de curiosité, et en potassant mes guides, je m'aperçois, que j'ai dépassé sur la route, deux autres sites de la même teneur. C'est au tour de Aspeberget, de me faire découvrir des gravures sur la guerre, des chevaux, les divinités au soleil, et aussi sur les méfaits de nos polluants actuels, effaçant peu à peu des gravures qui ont résisté pendant 3000ans. En effet, des gravures disparaissent, et on voit nettement sur les monolithes les effets.
Quand à Litsleby, c'est un guerrier avec sa lance de 2m10 qui m'accueille, avec une nuée de bateaux. Il y a aussi la moins vieille gravure, connue a se jour, représentant 7 chevaliers.
Et oui, ces peuples sont passés à d'autres représentations. du dessin, ils sont passés à la représentation dans l'espace. A Blomsholmsskeppet, apparait un navire de plus de 20m de long constitué de monolithes. Puis un peu plus loin, on peut voir, un cercle de pierre de grand diamètre ainsi que des butes où étaient enterrés des offrandes aux dieux (vêtements, ossements, outils).
Quels moments passés en compagnie des Celtes.
Durant mon déjeuner, sur le parking du navire de pierres, une Norvégienne est venue à ma rencontre, car c'était la première fois qu'elle voyait une plaque d'immatriculation de monaco. En papotant, elle me fournit de précieuses indications sur les visites primordiales à Oslo. De plus, connaissant la météo de ces prochains jours, elle m'invite fortement à me rendre au tremplin de saut à ski dés se soir pour y admirer la vue par temps clair.
Allez GOoo, direction la Norvège. C'est rapidement que du cercle de pierre j'arrive en Norvège par le pont en demi cercle, et pif paf la douane. Qui a dit qu'il n'y avait plus de frontière? là si. Et c'et une jolie norvégienne en uniforme de douanes, qui m'accueille. Papiers, d'où je viens?, où je vais?, es ce a moi ce véhicule? op op op, je suis pas un garçon facile mademoiselle. Après ça se corse: ai je des cigarette, alcool, drogues, nourritures? euh oui ça j'en ai de la nourriture. Avec le sourrire, elle m'autorise à poursuivre mes vacances.
Pour arriver à Oslo, ça n'a pas été de la tarte, avec l'affluence de fin de journée (16 - 17h). Je suis passé par des ponts et des tunnels (sans ventilation, faut voir la brume de CO2), et surtout par un tunnel, qui descend sous le fjord, avec des pentes à 7%. Aprés, pour trouver la voie 168 qui méne au saut à ski, là aussi, ce ne sera pas mon GPS qui m'aidera, mais Google map sur mon téléphone qui en "une deux" m'y conduis ou presque.
Quel site là encore. Un tremplin aux formes contemporaines, fluides, avec tout un complexe de biathlon. Ici la piste et les entraînements au biathlon sont ouverts toute l'année. Actuellement c'est en skating à roulette qu'ils parcourent la piste, avec pause pour le tir comme aux jeux olympiques. Mon billet en poche, me voilà embarqué dans le funiculaire sous la piste d'envol du Holmenkollen. Voilà, je suis prêt à m'élancer du haut du tremplin, la vue panoramique est juste, impressionnante, visant tout Oslo, et les deux bras du fjord. derrière, on peut voir les montagnes, et les quelques chalets avec des toits en herbe ou mousse. Merci Mme Norvège de ce midi. A la descente, je traverse le musée du ski, et des tremplins. Vraiment passionnant cette excursion.
En repartant, ce n'est pas moins de 6 limousines de grandes dimensions, dont certaines issues d'Hummer, qui arrivent avec des jeunes étudiant indiens, en costumes de fin d'études, titubant pour la plupart. Apparemment c'est la fin de la scolarité ici.
Mon lieu de résidence pour ces deux jours, est un parking, sur le bout de la marina d'Oslo, payable comme un horodateur, avec branchement électrique et accès a l'eau illimité, petits barbecues et tables en bois le long de la marina, où des céistes (pratiquant le canoë) et des kayakistes (pratiquant le ...?) s'entrainent. Un peu plus tard, ce sera au tour des rameurs de jouer sur les flots. Un 8+ s'entraine; qu'il est loin le temps où j'en faisait avec Enghien, ça doit bien faire 20 ans!
Si au premier abord, je trouve ce lieu un peu bizarre, les propos que je tiens avec les francais déjà établis ici depuis au moins une nuit, me ravisera.
Demain, place à Oslo.

Pour ceux qui veulent des précisions sur les sites, envoyez moi des messages privés, merci.

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MessagePosté: 17 Juin 2015 21:10 
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17 juin 2015 Oslo : de la marche
Ici, le premier bruit apparait à 7h25, donc pas trop besoin de batailler pour dormir d'avantage. Qu'a cela ne tienne, je file à l'unique douche du parking à camping car, et ne fait pas très longtemps la queue. Par contre faute de pièce de 10 couronnes norvégiennes, c'est une douche revigorante à base d'eau froide que je prends. AHh que c'est bon cette fraicheur (en même temps je n'ai pas le choix). Petit déjeuner sur cette longue terrasse en teck qui sert aussi de quai à bateaux dans cette marina, où les premiers céistes s'entraînent. Par contre, contrairement aux autres jours, c'est avec un ciel trés couvert que commence la journée, ne me faisant pas regretter la visite du tremplin la veille.
Allez on s'équipe, double sweat (un pour protéger l'appareil photo), et on commence cette journée de visite d'Oslo. Première étape le parc Vigeland. Sur le chemin, je reçois une touchante (voir émouvante) proposition suite à la perte de mon vélo, et ça fait du bien de se savoir entouré de personne généreuse, le coeur sur la main.
Vigeland Gustav, est un artiste norvégien qui s'est fait épaulé durant sa jeune carrière par les aristocrates de l'époque, car aucune bourse des arts n'existait à l'époque. Il reçu des subventions qui lui ont permis de voyager à travers l'Europe et notamment 3 ans à Paris sous la coupe d'un certain Rodin. Ses oeuvres sont vraiment humaines, tant l'expression des corps et des visages sont troublants. Ce parc à sa mémoire, est le rassemblement de nombreuses de ses oeuvres autant en pierre qu'en bronze. Pour la partie "pierre", ce sera un obélisque de corps enchevêtrés s'élevant, pour former une tour de corps nus, tout âge confondus. Tout autour, il y a des scènes de la vie, allant de la naissance, à la mort, en passant par l'enfance, la trahison, la réconciliation, le conseil, la peur.... Ces statues sont presque de tailles humaines. La pierre blanche permet l'expression du visage et le détail des corps et des mouvances. Pour le bronze, c'est principalement une vasque portée par 6 hommes d'où déborde de l'eau dans un bassin, dont les flancs sont parsemés de scènes tristes ou sauvages. Le long du pont enjambant le lac, de part et d'autres, des humains sont représentés jouant avec leurs enfants, ou témoignent d'un sentiment. Je retrouves certaines de ses oeuvres ailleurs en ville.
Biensûr la météo, s'est dégradée pendant ma visite du parc, pluie fine est devenue lourde.
Je poursuis tout de même, entre les gouttes, sur le Palais Royal. Noble édifice sans chichi, avec ses gardes, dont certains de sex féminin (ça fait toujours plaisir de voir une femme sur armée d'un fusil d'assaut avec visée et grosse lame de Rambo en guise de baïonnette. Bref, pas trop à s'attarder, étant donné l'austérité du lieu.
Malgré tout, ça fait un bon moment que j'essaye de voir un automate bancaire, mais rien à l'horizon. Les norvégiens paieraient différemment que nous autres? Un tour au Centre des Prix Nobel, pour acheter l'Oslo Pass, précieux sésame, pris pour deux jours, m'offrant la gratuité des transports et de tous les musées. La visite des lieux est courte. Mais la délicate hôtesse, me décrit le lieu où je vais pouvoir retirer de l'argent et faire de la monnaie en pièce de 10 Krones (La douche ...)
Le cash retiré, me voilà passer à l'hotel de ville, massif mais sans aucun charme; puis à la national Gallery.
La galerie nationale, expose toutes les prouesses artistiques norvégiennes en matière de peinture et de statuette, mais aussi celles des Francais (cocorico), et d'autres artistes européens. Faut dire tout de même que certaines peintures norvégiennes sont époustouflantes, pour faire scintiller les feux dans la toile. C'est sans aucun doute le plus gros musée de la ville.
Ensuite je m'aventure sur les "champs élysée" d'Oslo, sans aucune comparaison tout de même, qui se prolonge dans le coeur de la ville et ses boutiques discordantes. La cathédrale est elle même noyée dans toutes ces échoppes, si bien que tout autour de la nef, ce sont des boutiques qui l'encercle, dont deux vendeurs de Kebab! La cathédrale n'est pas une oeuvre sublime, et l'intérieur, bien que l'office ayant débuté, n'est pas non plus inoubliable.
Bon, là, ce sont des cordes qui tombent, alors je me réfugie à la gare centrale qui a l'air de faire partie d'un énorme centre commercial, si bien que tout est fléché entre les grandes marques de boutiques, les quais de trains, et les sorties pour les édifices alentours. Pour moi ce sera un café au lait (enfin il est là, c'est pas trop tôt: 12h40) et allez, on est en vacances, quelques bombons. Bon jusque là, Oslo ne me retient pas, voir même je suis surpris d'aussi peu de musée de taille, dans une capitale norvégienne. le temps doit y faire aussi certes.
Je sors de la gare pour allez voir l'opéra. Pour le coup, moi qui aime l'art nouveau, je suis servi. autant l'intérieur que l'extérieur, il est un cadeau à la ville et aux citoyens. C'est un batiments aux lignes angulaires et qui est apparemment posé là comme s'il était échoué, tout en même temps, chacun peu le parcourir, sur tous les niveau, ainsi que sa toiture car il est accessible à tous. L'intérieur, de formes arrondies et épurées, joue à la fois avec les espaces, la lumière et l'humain, qu'il soit badeau ou mélomane. J'aurais bien aimé le voir par beau temps, il doit "éclater" dans ce quartier tristounet.
Place au contemporain, puisque l'entrée en matière est faite. Alors là, ma pauvre Lucette, j'ai été déçu. Les deux musées, qu'il soit sur l'architecture ou l'art contemporain, sont d'un ennui et se résument à 3 salles chacun. Ce qui est enfermé à l'intérieur, est entre la psychiatrie, et le collage de bâtonnet d'esquimau. Oui il y a bien une chose qui m'a plu, allez deux! Il y a une pièce, au musée d'architecture, dévolu à une oeuvre gonflée, et dont on peut faire partie. C'est étrange, limite de l'ordre de Stanley Kubrick, mais on entre dans un halo gonflable, qui devient une pièce vivante, car on perçois les insufflations permettant de garder l'enveloppe in situ. La deuxième est dans l'autre musée, un ensemble de composition architecturale miniature, a partir de photo de zone de guerre, l'artiste recompose et habille ces lieux avec des batiments de sa composition.
Bon allez, je pensais pas en avoir aussi vite fini, avec ces musées, mais bon, en avant pour la forteresse militaire. Curieux que de pouvoir rentrer dans une enceinte de l'armée où les militaires sont contrôlés et pas les civils. Oh Puta.. revoilà ces satanés chinoiseries qui ne cessent de croire que tout leur appartient et qui sont prioritaire sur toutes les prises de vue.
Si il y a bien quelque chose à visiter, c'est bien la forteresse Akershuss. Le château des familles royales est tout simplement super, et très bien expliqué (en anglais certes, avec brochure en français). Des cuisines, au donjon, à l'église, jusqu'à la salle du trône, on s'y sent! Devant le château, il y a une sentinelle debout, stoïque, sans abris, qui porte le fusil d'assaut M16 à bras le corps, et tout ça sous la pluie sans trop bouger. Je vais surement proposé des stages à certains collègues, pour leur montrer les bons cotés du job :)).
Aprés tout ça, pas grand chose d'autre à se mettre sous l'objectif, a part ce joli quartier renaissant de Aker Brygge, très art déco et futuriste, composé d'ilots à la fois d'habitat et affairiste. En bout se trouve un double musée d'art moderne: Astrup Fearnley Museum. En entrant je reconnais, une expo qui était passée au musée océanographique de monaco, consistant à découper des animaux en deux, dans du formol, et de les présenter des deux cotés cote à cote dans deux blocs distincts, pour en voir le coté doux, et le coté crade. quelques oeuvres sympas, et d'autres sorties surement d'une classe maternelle (et encore je me demande s'ils ne feraient pas mieux), après tout est dans l'interprétation comme dirait l'autre....
C'est sous une pluie fine mais humide que je me rentre, côtoyant la piste cyclable à haut rendement, le long de la mer, pour me diriger vers mon 10m2 mobile.
Heureusement, de jolis rayons de soleil ont transpercés le ciel pour m'offrir un repas agréable en extérieur à coté de mes voisins anglais. J'espère que le temps va se maintenir ainsi afin de visiter la dernière partie d'Oslo demain.

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MessagePosté: 18 Juin 2015 20:32 
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18 juin 2015 Oslo - Lillehammer : 77173 - 77361 = 188Kms
Allez soyons fou, aujourd'hui, grass mat ... jusque 8h. On enchaine, on enchaine, et c'est parti pour la presqu'ile de Bygdøy.
J'ai dut me tromper dans les proportions, lors de ma préparation de roadbook, car en faite, ce morceau, est aussi gros, sinon plus, que le centre d'Oslo. Petite route qui méne à une ferme avec canards, chévres, vaches, et un joli panneau qui annonce que c'est la ferme royale sur laquelle bon nombre d'établissements ont pris modèle, et dont le lait est reversé aux collectivités. En face, c'est le manoir de la famille royale, avec gardes (feminin, ne serait ce pas un pote à Hugh Hefner?), vidéosurveillance et chemin de ronde. On continue la route qui annonce les musées à 4,7Kms (Ah oui quand même).
Le premier de ces musées, est une sorte d'Eco musée, le "Norsk Folkemuseet", ou, comment déplacer des habitats de toutes les régions de la Norvège, pour en faire un village, mais un village de l'époque de 1900. Si le début de mon parcours, se ballade au milieu d'une ville de 1900, il s'acheminera rapidement vers des maisons de trappeurs, paysans, bucherons... de la même époque, qui vivaient dans des conditions bien plus difficiles. Les toits en mousses, avec des greniers et/ou celliers communs réhaussés, vivant à plusieurs dans une petite maison, se servant de la nature pour se nourrir et vivre. Clou de la visite, cette église "debout", tout en bois. Il n'en existe plus que 7 à notre ére. La porte au bois ciselé, me rappel les maisons communautéres Maori, puis l'interieur est en bois vernis, quand à l'autel et la nef sont eux, peint de fresques. La gallerie attenante, montre les armes et autres bijoux, et savoirs faire de la Norvège, reconnnus aux yeux du monde (pull, boiserie, males décorées, fiacre...).
Ensuite, au "Vikingskipshuset", ce sont trois drakkars de prés de 20m, pour le plus petit, trouvés en 1890 au fond de jardins, dans des fermes. Ils dateraient de 800 après jc. Ils ont été conservés, restaurés, si bien qu'ils se tiennent droits sur leurs quilles, dans trois espaces reservés, comme s'ils allaient prendre la mer d'un instant à l'autre. En plus de ces bataux, ce sont de l'orfévrerie, et des piéces rares qui ont été trouvés. Un des drakkar, mesure 22m, soit le plus grand retrouvé jusqu'alors; il etait composé de 40 hommes, 12chevaux, 2 chiens et 2 paons (Asie), et une "princesse" etait momiphiée. L'ingénieurie de ce peuple, pouvait permettre l'emploi des rames ou de la voile (dans ce cas, ils mettaient des boucliers devant les trous des rames pour éviter de prendre de l'eau). des fiacres et une charrue, ont également été retrouvés. Même si j'ai deja vu quelques musées de ce type au Danemark et en Suède, ca reste magique. Le musée a été construit autour des ses embarcations.
Vint le musée de la marine, le "Maritimt Museum", de jolies maquettes, dont deux, de bateaux de croisiéres, que l'on voit fréquemment croisés en méditerranée (Adventure of the seas, et son frere l'Empire of the seas). Aprés rien qui m'ait enjoué. Ah si, il y a le dernier étage consacré aux évolutions des technologies dans le secteur maritime avec des simulateurs. La terrasse est top, surtout que la baie d'Oslo se dégage enfin et laisse apparaitre les iles avec des vieux bateaux à voile.
Ensuite ç'est le "Frammuseet", qui retrace les expéditions polaires, autour du Fram, ce bateau de 1880, entièrement entretenu et qui se trouve sous l'un des auvent en bois, construit tout autour de ce bateau. On peut l'explorer, comme on explore toutes les conquétes des cercles polaires depuis les premiéres expéditions, ainsi que de jouer au tir à la carabine sur des disques, ou de simuler un tractage d'un traineau chargé sur la glace. Attention quand on est grand, ça tape un peu dans le bateau.
Mais vraiment, le plus passionnant des musées de la journée, ça a été le "Kon-Tiki Museet". Kontiki, kon-tiki, je connais bien une plage avec des pagodes, des gens en maillots (ou pas) sous du 30° au bord de la mer... et bien pas du tout, enfin pas là. Là on parle d'un norvégien qui croit en ce qu'il dit, au point, quand il affirme en 1947, que certaines statues de l'ile de pâques proviennent de l'amérique du sud, contrepied de l'époque à tous les historiens de l'époque, il confectionne un radeau en balsa, embarque un équipage de 5 personnes et s'élance des côtes du Pérou vers l'ile de pâques, qu'ils atteindront en 3 mois (alors que d'autres ne leurs donnaient pas plus de 15 jours de survie). Ainsi il prouva sa théorie: que les transports se faisaient d'est en ouest, et non pas l'inverse. Fort ce Thor Heyerdall. Il recidivera avec trois autres expéditions, pour prouver deux autres théories, bien qu'il coulera un navire, et brulera le troisième. De sa premiére expédition, il reçu l'oscar du meilleur documentaire pour "l'expédition du Kon-Tiki".
Une fois n'est pas coutume, je reviens en bus à cause d'une météo peu en clin. Le Van prêt, les eaux usées écoulées et l'eau propre absorbée, me voilà de retour sur la route pour Lillehammer. Rien d'extraordinaire sur la route, si ce n'est un lac, comme je les aimes, de tailles..... comme le lac Léman, en plus grand. D'ailleurs la fin est aux pieds de ma destination. La pluie batantte, je file direct au camping, pour me brancher, et sécher les affaires.
Demain je visiterais la ville, et irais vers Hafjell voir si le bikepark sera bien ouvert samedi et dans quelles conditions, avec la possibilité de louer un vtt à ma taille.

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MessagePosté: 19 Juin 2015 22:44 
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19 juin 2015 Lillehammer - Hafjell : 77361 - 77412 = 51Kms (Total: 3188Kms)
Reprenons tout d'abord à hier soir, où j'ai pu voir les bords du lac et Lillehammer sous un temps plus clément (ça ne veut pas dire le soleil), avec quelques rayons sur des pâturages à quelques lieux de moi.
Matin, levé à 9h, hophophop on enchaine, on décolle à 10h15 pour voir les tremplins de ski des jeux olympiques, l'officiel et celui d'entrainement d'été à coté où ils font couler de l'eau froide sur la piste en céramique. je monte par la route jsqu'en haut, avec des sacrés cotes, où certains font du vélo, tandis que d'autres pratiquent le skating, et en haut j'arrive à la piste d'élans. A savoir qu'il est aussi possible de s'entrainer sur les 936 marches que compte l'édifice, pour un renforcement des fessiers par exemple. Joli panorama, duquel on voit une partie du lac, la piste de bobsleigh de l'autre coté de la rive, et tout ça sous une trés jolie éclaircie. Que ce soit d'en haut ou de la piste de réception, les tremplins sont plus impressionnants que celui d'Oslo.
Vient ensuite la visite de "l'eco musée" le "Maihaugen", le plus grand village ouvert de Norvège. Si j'ai vu celui d'Oslo, hier, celui ci vaut bien sa visite. Chaque groupement de maisons importés, datant entre 1800 et 1900, retrouve son charme, ses odeurs, et son histoire aux travers de récits traduis en francais, ainsi que des bandes sonores. On s'y croirait. que ce soit en forêt, ou dans la prairie, voir au bord d'un des étangs, le contexte y est. Les maisons sont ouvertes pour y voir leurs intérieurs. Toutefois, si elles sont plus achalandées d'explications, on ne voit pas de quelle région elles proviennent (en balance avec Oslo). Toute cette diversité à construire des maisons en bois avec des matériaux propres à chaque région, et utilisation. On peut y voir aussi des maisons du début du 20°siècle, mais ça ne m'a pas très intéressé. A l'intérieur du batiment principal, a lieu une très jolie exposition, sur l'évolution de l'homme en Norvège, du crétacé à nos jours, en passant par chaque période de l'histoire, avec bandes sonores, et plaquettes (là aussi en francais). On y voit les homme des cavernes, les vikings, les celtes, le moyen âge, ..., les peintres, les guerres, les années 70, et nos jours.
Sortis de ce joli musée, j'erre dans les rues de Lillehammer, dont la rue principale est en fête. au bout, il y a quelques stands de nourriture vantant notamment des produits du sud est de la france et de l'italie, curieux. En discutant avec le vendeur de tête de nègre, pardon, de tête de choco, il s'avère qu'il est de nice, et que tous les mêmes commerçants de cet étal sont du sud de la france ou italien, et bossent ensemble, formant une équipe qui tourne 4 mois de l'année en Norvège. 2 autres équipes de la même sorte tournent également dans ce pays, se partageant les régions.
Après un repas léger, je m'aventure sur Hafjell, station de ski l'hiver, et bike park réputé, l'été. Informations prises pour l'ouverture du bike park demain, je me rends dans le shop de location de vélo à coté. une commerçante sympa, me prends "en main", et me trouve un vélo de DH à ma taille, car en enduro, il n'y en a qu'en L. Demain matin je n'aurais qu'a venir le récupérer avec mon forfait, ils se chargeront d'inverser les leviers de frein, et de mettre des pédales automatiques. La GoPro est chargée!!!
Le camping du soir est en bord de lac, en face des descentes de vtt. Petit hic se soir, lorsque j'ai fait coulé de l'eau par le robinet de l'évier, il a coulé, puis plus rien. Aïe, et vas y que je sors tout, que j'apprends qu'il y a des fusibles de ci de là, que sous le siège chauffeurs, je n'ai pas tous les fusibles décrits sur la notice, et derrière la porte bouteille non plus, Argh, pas de fusible pour la pompe a eau???? bizarre. En même temps elle consomme quand je la met en route, et le capteur d'eau fonctionne aussi. Je vidange, re re remplis, et toujours rien. Je suis pas arrivé à ouvrir le réservoir d'eau propre, il doit être grippé, et il n'a pas dut être ouvert depuis sa conception surtout. Je ne dois pas avoir la bonne version de notice pour le type de California. Bon on verra demain, des fois que lors d'un dos d'âne, ça aille mieux. sinon on verra lors de la révision chez VW au retour.
Allez je change mes cales de shoes de vtt, de crank en shimano, et prépare mes affaires,j'ai hâte à rider demain.

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Quand tu ouvrés le robinet tu entends ta pompe tourner?

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viewtopic.php?f=6&t=125&p=1446&hilit=Pompe+eau#p1446
viewtopic.php?f=6&t=1226&hilit=Pompe+eau

Si fusible
viewtopic.php?f=8&t=3023&hilit=Pompe+eau+fusible

J'arrive pas à trouver un plan fusible visible (pb images images back invisibles)

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