Juin 2015Nos billets pour la Grèce sont réservés depuis plusieurs mois maintenant.
On a hâte de partir !
Et puis l'actualité grecque nous met le doute.
Que va-t-on trouver sur place ?
Quel accueil les grecs vont-ils réserver aux touristes ?
Est-ce qu'il y aura des problèmes de carburants et/ou de denrées alimentaires ?
C'est avec un peu d'appréhension que le 10 juillet 2015, nous prenons la route vers la péninsule hellénique.
10/07/20154h15. Je lance le V12 bi-turbo de mon calif beach toutes options.
6h00, je sors de mon rêve.
Il est 7h15 quand on ferme la maison à clé et qu'on saute dans notre maison secondaire mobile.
La météo est au top, grand ciel bleu.
En fin d'AM, on se pose du côté de Thiers, sur la base Iloa.
C'est une aire de camping-car gratos, assez calme. Ce jour là, l'eau est indispo car ils viennent tout juste de refaire la borne.
Seul bémol, on galère à trouver du pain frais.
11/07/15La nuit fût très agréable.
La soirée un peu moins, il y avait quelques terrains de tennis occupés assez tardivement.
On reprend la route, peu fréquentée pour la période.
Dans l'AM, on arrive à Lanslevillard.
Après avoir réhydraté le calif, mangé une grosse glace, et effectué un ravitaillement fromagé, on décide de s'élever.
Non pas spirituellement (faut pas déconner, on est en vacances !) mais en altitude !
Direction Bonneval sur Arc, plus précisément l'Ecot.
Il y a quelques années , on y a fait de la raquette sur les chemins enneigés.
Aujourd'hui, la neige a cédé la place à des lupins de toutes les couleurs.
Peu de monde, on flâne sans but dans ce hameau hors du temps.
Juste profiter du calme et de la beauté des lieux.
Dans la montage, on entend les sifflements des marmottes.
Les enfants en verront quelques unes, probablement des jeunes de l'année.
La nuit arrive, on décide de rester sur place, sur le parking au départ des randos.
Il y a quelques autres califs posés pas loin de nous (un 73 et un 29). On est entre nous
12/07/15Brrr, on s'est bien caillé cette nuit !
Tant bien que mal, je me suis hissé hors du duvet pour allumer le stationnaire.
Le soleil est encore masqué derrière les sommets, il nous tarde de sentir ses rayons !
Ils finissent enfin par frapper sur le calif et de suite, la température monte faisant sortir mes marmottes de leur terrier situé au rdc du beach.
P'tit dèj, rangement du matos et on remonte dans le carrosse.
Après un arrêt de courte durée à Bonneval ,
on approche de la frontière italienne que l'on franchit au niveau du Lac du Mont Cenis.
Nous voilà sur les autoroutes italiennes. Il fait très chaud, vive la clim'.
Notre prochaine étape, ce sera Venise !
Pourtant, Venise n'est pas du tout sur la route mais comme on a quelques jours à occuper, c'est à la cité lacustre que l'on posera le calif.
Nous arrivons sans encombre au Camping Rialto.
Ce camping est bien situé et bien desservi par les transports en commun.
Le problème, c'est qu'il est très bruyant et bondé. Beaucoup de français et de colos.
Pour 2 nuits, ça fera l'affaire.
Demain, on va voir les gondoles !
13/07/15La nuit a été merdique mais bon, on dormira plus tard, les vacances ne font que commencer !
On prend nos billets de bus directement à l'accueil (francophone).
3€par personne - bus 19 vers Plazza di Roma et bus 05 pour le retour.
Au camping, on ne se rend pas vraiment compte que nous sommes à Venise.
On est content d'être là, mais sans plus.
Il faudra attendre cette vision pour réaliser et voir les visages des enfants s'illuminer:
Un taxi
Laisse les gondoolaveniiiseu,
et les Critik' au bord d'la Tamiseuu
Et voici le Pont Rialto.
C'est ce pont qui a emprunté son nom au camping où nous nous sommes posés.
A midi, on se fait une grosse pizza et surtout, on goûte au fameux spritz.
C'est bon, mais ça casse pas 3 pattes à un canard.
Ce qui est bien à Venise, c'est que dès qu'on s'écarte un peu, on trouve des ruelles désertes.
L'heure tourne
On arrive place St Marc où se trouve la basilique du même nom
Le grand canal dans lequel circulent, sauf aujourd'hui, les paquebots qui font tant polémique.
Le pont des Soupirs
En fin d'AM, on se cherche un peu d'ombre dans les parcs de la cité.
Malheureusement, les moustiques ont eu la même idée que nous.
Il se fait tard, on en a plein les jambes.
C'est heureux et rincés que nous rentrons au camping.
Il fait très chaud, un orage menace mais passera finalement loin.
Soirée bruyante et chaude, on a du mal à s'acclimater. Il faudra bien car en Grèce, il fera certainement encore plus chaud.
14/07/15Après une photo du campement ,
On règle la facture, 88€ pour 2 nuits
et on reprend la route pour Ancône.
2 options, prendre l'autoroute ou longer tranquillement la côte.
On choisit la seconde option.
Erreur.
La route est défoncée et les paysages ultra monotones. Aucun intérêt.
Donc j'écourte le récit de cette journée.
Le soir, c'est à Riccione qu'on fera étape. On pensait faire du sauvage mais c'est très urbanisé.
On tourne, on vire, finalement on se pose au camping Alberello.
Une route le sépare de la plage.
Bien qu'elle soit très moche et l'eau sale (lagune), on apprécie ce premier bain des vacances.
La soirée est agréable.
15/07/15Il nous reste quelques petites heures de route, on a le temps alors ce matin on profite.
Après le p'tit dèj', on retourne à la plage.
Puis vers midi, la douloureuse tombe : 51.50 € sans électricité
Ouch. J'ai mal.
Le tube de préparation H est resté à la maison, dommage.
Pour réussir nos vacances, il nous manque un élément important : la fameuse cafetière italienne Bialetti
C'est chose faite en début d'AM.
Après quelques km, nous voici enfin à Ancône.
Bon alors, l'embarcadère est par là, et le check in.. ah ben tiens, ce n'est pas au même endroit..
Notre compagnie, c'est la Minoan Lines. On a choisi la formule camping on deck qui nous permet d'avoir accès au bus tout en bénéficiant d'une cabine 4 personnes.
On gare le calif et on entre dans la salle d'enregistrement. Elle est blindée de monde et pas de clim'.
C'est étouffant.
Il nous faudra glander 1h30 dans la file d'attente pour récupérer nos précieux cézams.
Quel chemin de croix.
De retour dans le bus, on sort du check in et on arrive dans la zone d'embarquement.
Le personnel du port m'oriente avec les VL et non pas avec les CC.
Inquiet, je sors de mon véhicule et demande au gars confirmation. Celui-ci s'énerve sans que je comprenne pourquoi..
Après un échange plutôt musclé, il me fait changer de voie et je rejoins les CC.
Le calif qui me suis aura exactement le même accueil, mais avec lui, ça a failli en finir aux mains !
Le gars du port n'avait décidément pas la lumière à tous les étages..
Enfin, on embarque.
Mais ce n'est pas fini.
Je me retrouve entre un camion qui transporte du poisson et un autre 40T.
Pas un seul CC à l'horizon. On est dans la soute.
La gueule du camping on board.
Je demande à un membre d'équipage de me confirmer que l'accès au calif reste possible pendant la traversée, il me dit que oui.
On prend quelques affaires, et on monte à la réception pour retirer la clé de la cabine.
Le réceptionniste (grec) venait très probablement de se faire cuisiner par un autre client, c'est avec une humeur exécrable qu'il nous reçoit et m'envoie promener quand je lui demande si l'accès au bus est possible.
I don't have camping on board on this boat !!Sic.
on pensait manger et déjeuner dedans, va falloir changer nos plans !
Aidé mon mon fiston, je redescend au garage qui est encore ouvert.
Je passe en mode pillage : les portes vont fermer, je dois prendre de quoi tenir 21h ! Une bassine, des sacs poubelles et c'est parti, je charge ! Bouffe, flotte, fringues. J'embarque tout ce qui passe.
Enfin on arrive dans la cabine.
La propreté laisse à désirer, mais on n'est pas à plaindre, la majorité des passagers squattent dans les coursives à même le sol.
Alors même du caramel dans mes draps ne me feront pas (trop) peur. Erk.
Avec 1h30 de retard, le bateau amorce enfin sa longue descente vers la Grèce.
Cette fois-ci c'est bon, Hercule et Athena nous voilà !!!
A suivre